Type de document : avis publié par la British Veterinary Association
Résumé en français (traduction) : Quel est le problème ?
Il est essentiel pour la santé et le bien-être des ovins que toute procédure susceptible de créer de la douleur et de la souffrance soit mise en parallèle avec la nécessité de cette procédure. La castration et la caudectomie sont parfois des procédures d’élevage de routine et, parce qu’elles sont douloureuses, des efforts doivent être faits pour réduire leur utilisation, en particulier lorsqu’il existe des techniques de gestion alternatives.
Quel est notre point de vue ?
Pour de nombreux élevages, nous reconnaissons que la caudectomie est actuellement le seul moyen pratique de gérer les graves conséquences négatives de l’attaque des mouches sur la santé et le bien-être. Cependant, la caudectomie devrait être considérée comme une approche de dernier recours et devrait toujours se faire en concertation avec un vétérinaire.
Lorsque la castration et/ou la caudectomie sont considérées comme nécessaires, elles doivent être effectuées en concertation avec le cabinet vétérinaire de l’exploitation dans le cadre du plan de santé et de bien-être. La douleur associée devrait idéalement être minimisée par l’utilisation d’une anesthésie locale et d’une analgésie appropriée, mais cela est entravé par le manque de produits autorisés chez les moutons.
La castration ne devrait être pratiquée que lorsque les alternatives ne sont pas compatibles avec la gestion globale de l’exploitation. Dans la mesure du possible, la douleur devrait idéalement être minimisée par l’utilisation d’une anesthésie locale et d’une analgésie appropriée, compte tenu du manque de produits autorisés.
Résumé en anglais (original) : What’s the issue?
It is essential for sheep health and welfare, that any procedures having the potential to create pain and suffering should be balanced against the need for that procedure. Castration and tail-docking are sometimes routine husbandry procedures and, because they are painful, efforts must be made to reduce their use, especially where there are alternative management techniques.
What’s our view?
For many flocks, we recognise that tail-docking is currently the only practical means of managing the serious negative health and welfare outcomes of fly-strike. However, docking should be considered a last resort approach and should always be in consultation with a veterinary surgeon.
Where castration and/or tail docking are considered to be necessary, this should be in consultation with the farm’s veterinary practice as part of the farm health and welfare plan. Associated pain should ideally be minimised through the use of local anaesthesia and appropriate analgesia, however, this is impeded by the lack of licensed products for use in sheep.
Castration should only be carried out when alternatives are not compatible with the overall management of the farm. Where possible, pain should ideally be minimised through the use of local anaesthesia and appropriate analgesia, taking into account the lack of licensed products.