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Cognition-émotions

Female horses spontaneously identify a photograph of their keeper, last seen six months previously

By 14 avril 2020avril 28th, 2020No Comments

Type de document : article scientifique publié dans Scientific Reports 10, 6302 (2020) https://doi.org/10.1038/s41598-020-62940-w

Auteurs : Léa Lansade, Violaine Colson, Céline Parias, Miléna Trösch, Fabrice Reigner, Ludovic Calandreau

Résumé en français (traduction) : Les chevaux sont capables d’identifier des congénères spécifiques à partir d’indices olfactifs, auditifs ou visuels. Toutefois, cela soulève la question de leur capacité à reconnaître les êtres humains et sur la base de quels indices. Cette étude a cherché à savoir si les chevaux pouvaient différencier un humain familier d’un autre, à partir de photographies de visages. Onze chevaux ont été entraînés à une tâche de discrimination à l’aide d’un écran contrôlé par ordinateur, sur lequel deux photographies ont été présentées simultanément (32 essais/session) : le fait de toucher l’une d’entre elles a été récompensé (S+) et l’autre non (S-). Dans la phase de formation, les visages S+ étaient ceux de quatre personnes inconnues qui se sont peu à peu familiarisées au fil des épreuves. Les visages S- étaient nouveaux pour chaque essai. Après la phase d’entraînement, les visages des soigneurs des chevaux ont été présentés en face des nouveaux visages pour tester si les chevaux pouvaient identifier les premiers spontanément. Une récompense était donnée quel que soit le visage touché afin d’éviter tout effet d’apprentissage possible. Les chevaux ont touché les visages des gardiens beaucoup plus que par hasard, qu’il s’agisse de leur soigneur actuel ou d’un soigneur qu’ils n’avaient pas vu depuis six mois (t = 3,65 ; p < 0,004 et t = 6,24 ; p < 0,0001). Dans l’ensemble, ces résultats montrent que les chevaux ont des capacités avancées de reconnaissance des visages humains et une mémoire à long terme de ces visages.

Résumé en anglais (original) : Horses are capable of identifying individual conspecifics based on olfactory, auditory or visual cues. However, this raises the questions of their ability to recognize human beings and on the basis of what cues. This study investigated whether horses could differentiate between a familiar and unfamiliar human from photographs of faces. Eleven horses were trained on a discrimination task using a computer-controlled screen, on which two photographs were presented simultaneously (32 trials/session): touching one was rewarded (S+) and the other not (S−). In the training phase, the S+ faces were of four unfamiliar people which gradually became familiar over the trials. The S− faces were novel for each trial. After the training phase, the faces of the horses’ keepers were presented opposite novel faces to test whether the horses could identify the former spontaneously. A reward was given whichever face was touched to avoid any possible learning effect. Horses touched the faces of keepers significantly more than chance, whether it was their current keeper or one they had not seen for six months (t = 3.65; p < 0.004 and t = 6.24; p < 0.0001). Overall, these results show that horses have advanced human face-recognition abilities and a long-term memory of those human faces.

Cette publication a fait l’objet d’une actualité sur le site d’INRAE et d’une autre sur le site de l’IFCE.

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Extrait du site de Scientific Reports