Type de document : article scientifique disponible en ligne avant publication dans Animals
Auteurs : Dominic Weller, Samantha Franklin, Glenn Shea, Peter White, Kate Fenner, Bethany Wilson, Cristina Wilkins, Paul McGreevy
Résumé en français (traduction) : Cet article rend compte des résultats d’une enquête visant à étudier les types de muserolles que les propriétaires, les cavaliers et les entraîneurs utilisent à l’entraînement et en compétition, les raisons de leur utilisation, les préférences en matière de conception dans différentes disciplines et les approches en matière de serrage et de vérification des muserolles, ainsi que l’incidence des effets négatifs liés à l’utilisation des muserolles. Les répondants (n = 3040) ont été invités à préciser le type de muserolle qu’ils utilisent actuellement et à évaluer l’efficacité avec laquelle ils parviennent à atteindre ces objectifs. Les répondants qui utilisaient des muserolles (n = 2332) utilisaient le plus souvent des muserolles de Cavesson (46,6 %, n = 1087) et de Hanovre (24,8 %, n = 579). Les raisons invoquées dans l’enquête pour justifier l’utilisation des muserolles ont été regroupées en trois grandes catégories qui s’excluent mutuellement : Anatomique ; Conséquentielle et Passive. Les réponses dans ces catégories ont été réparties assez uniformément dans l’ensemble : Anatomique (29,5%, n = 1501), Conséquentielle (30,6%, n = 1560), Passive (32,9%, n = 1673) et autres raisons (7,0%, n = 358). Parmi tous les répondants (n = 2332), la raison anatomique la plus souvent citée est d’empêcher la langue du cheval de passer sur le mors (20,8%, n = 485), la raison conséquentielle la plus souvent citée est d’améliorer l’apparence du cheval (20,4%, n = 476), l’alignement sur les règles du sport (30,2%, n = 705) étant la raison passive la plus fréquente. Parmi les répondants qui ont répondu à la question sur le contrôle du serrage de la muserolle (n = 2295), la plupart ont déclaré contrôler le serrage de la muserolle à l’arête du nez (62,1%, n = 1426), certains (10,4%, n = 238) ont déclaré contrôler le serrage sur le côté du nez et d’autres sous le menton (21,5%, n = 496). Cette enquête a également révélé certains des problèmes potentiels associés à l’utilisation de muserolles, 18,6 % (n = 434) ayant signalé au moins une complication physique ou comportementale. La complication la plus fréquente était la perte de poils sous la muserolle (39,9 %, n = 173). L’utilisation de systèmes à manivelle a été signalée par 28,9 % (n = 665) des répondants. Cette situation est préoccupante car ces dispositifs peuvent être excessivement serrés, ce qui minimise les mouvements de la mâchoire et de la langue et peut compromettre le bien-être des chevaux. En effet, les données actuelles de notre étude montrent que ces dispositifs sont associés à un risque accru de complications signalées. Dans le contexte des dommages potentiels au bien-être des chevaux associés aux muserolles restrictives, ce rapport peut servir de guide pour les réglementations et les recherches futures. Il contribue à améliorer notre compréhension des préférences en matière de muserolles et de leur utilisation dans différentes disciplines.
Résumé en anglais (original) : 2332) most commonly used Plain Cavesson (46.6%, n = 1087) and Hanoverian (24.8%, n = 579) nosebands. The reasons provided in the survey for noseband usage were grouped into three broad, mutually exclusive categories: Anatomical; Consequential and Passive. Responses across these categories were fairly evenly distributed overall: Anatomical (29.5%, n = 1501), Consequential (30.6%, n = 1560), Passive (32.9%, n = 1673) and other reasons (7.0%, n = 358). Across all respondents (n = 2332), the most common Anatomical reason given was to prevent the horse’s tongue from moving over the bit (20.8%, n = 485), the most common Consequential reason was to improve the appearance of the horse (20.4%, n = 476), with aligning with the rules of the sport (30.2%, n = 705) the most popular Passive reason. Of the respondents who answered the question of checking noseband tightness (n = 2295), most reported checking noseband tightness at the bridge of the nose (62.1%, n = 1426), some (10.4%, n = 238) reported checking for tightness on the side of the face and others under the chin (21.5%, n = 496). This survey also revealed some of the potential issues associated with noseband use, with 18.6% (n = 434) reporting at least one physical or behavioural complication. The most common complication was hair loss under the noseband (39.9%, n = 173). Crank systems were reported to be used by 28.9% (n = 665) of respondents. This is of concern as these devices can be excessively tightened, minimising jaw and tongue movement and may compromise horse welfare. Indeed, the current data in our study show that these devices are associated with an increased risk of complications being reported. Against the backdrop of potential harm to horse welfare associated with restrictive nosebands, this report may serve as a guide for future regulations and research. It helps improve our understanding of noseband preferences and their use in different disciplines.