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Conduite d'élevage et relations humain-animal

Welfare issues associated with moulting of laying hens

By 21 juillet 2020septembre 25th, 2020No Comments

Type de document : article scientifique publié dans Animal Production Science

Auteurs : P.C. Glatz, A.J. Tilbrook

Résumé en français (traduction) : Une pratique utilisée pour prolonger la période de ponte des poules est la mue induite. Elle implique une restriction des nutriments, et parfois une manipulation de l’éclairage, avec pour conséquence une perte de poids et de plumes, une régression de l’appareil reproducteur et l’arrêt de la ponte. Lorsque la période de mue est terminée, l’appareil reproducteur se régénère et la production d’œufs reprend, ce qui prolonge la période de ponte. Vers la fin du cycle de ponte des poules, la production et la qualité des œufs diminuent. À ce stade, certains producteurs d’œufs provoqueront une mue dans les troupeaux afin de réduire les coûts de remplacement des oiseaux et d’améliorer la rentabilité. Dans l’industrie australienne des œufs, moins de 10 % des pondeuses muent. Cette mue a des conséquences sur le bien-être des poules, notamment en raison de la perte de poids et de plumes. Des études histopathologiques ont montré dans quelle mesure la perte de plumes peut affecter le bien-être d’un point de vue physique, et ce en termes de douleur. Il est évident que la mue induite peut entraîner une augmentation de l’agressivité et des picages préjudiciables, et les oiseaux dont le plumage est peu fourni sont vulnérables aux dommages causés par ces picages. La mue induite peut augmenter le stress, bien que les implications de cette situation pour le bien-être des poules ne soient pas bien comprises. Les événements endocriniens associés à la mue induite sont raisonnablement bien connus et il est possible de manipuler le système endocrinien pour prolonger la ponte des poules sans qu’elles aient besoin de muer. Néanmoins, il est peu probable que ces approches soient adoptées dans la pratique. Plus important encore, les poules doivent toujours disposer d’aliments et d’eau et être en bonne condition avant de subir une mue. Cela est essentiel pour garantir des normes adéquates de bien-être des oiseaux.

 

Résumé en anglais (original) : A practice that is used to extend the period of lay of hens is induced moulting. It involves restriction of nutrients, and sometimes manipulation of lighting, with the consequent loss of bodyweight and feathers, regression of the reproductive tract and cessation of egg lay. When the period of moulting is completed, the reproductive tract will regenerate and egg production will resume, thereby extending the overall period of lay. Towards the end of the laying cycle of hens, the production and quality of eggs decline. At this point, some egg farmers will induce a moult in the flocks to reduce bird-replacement costs and improve profitability. In the Australian egg industry, less than 10% of layers are moulted. There are implications for the welfare of hens that are induced to moult, particularly due to loss of bodyweight and feathers. Histopathological studies have shown the extent to which loss of feathers may affect welfare from a physical perspective, and it terms of pain. It is apparent that induced moulting can lead to an increase in aggression and injurious pecking, and birds with poor feather cover are vulnerable to damage from this pecking. Induced moulting can increase stress, although the implications of this for the welfare of hens is not well understood. The endocrine events associated with induced moulting are reasonably well known and it is possible to manipulate the endocrine system to extend the lay of hens without the need to moult. Nevertheless, these approaches are unlikely to be adopted into practice. More importantly, hens should always have feed and water available and are in good condition before undergoing a moult. This is essential from the perspective of ensuring adequate standards of welfare of birds.

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Extrait du site de Animal Production Science