Type de document : article scientifique disponible en ligne avant publication dans Equine Veterinary Education
Auteurs : G Pearson, R Reardon, J Keen, N Waran
Résumé en français (traduction) : Malgré le risque considérable d’accidents du travail vétérinaires dus à un comportement indésirable des chevaux, on dispose de peu d’informations sur la prévalence des comportements indésirables des équidés ou sur les approches courantes pour les gérer. La compréhension de la théorie de l’apprentissage peut influer sur les approches des vétérinaires en matière de gestion des comportements indésirables des équidés; cependant, la théorie de l’apprentissage n’est pas largement enseignée. L’objectif de cette étude était de documenter les défis auxquels les vétérinaires équins sont confrontés lorsqu’ils travaillent avec des chevaux difficiles et de définir leurs approches pour les gérer, notamment leur compréhension des processus par lesquels les chevaux apprennent. Un lien vers une enquête en ligne a été distribué par courrier électronique aux vétérinaires équins du Royaume-Uni. Des analyses descriptives et statistiques Kruskal-Wallis ont été effectuées. Nous avons constaté que 95 % des vétérinaires équins ont déclaré travailler avec des chevaux difficiles au moins une fois par mois, ce qui signifie que 81 % d’entre eux ont subi au moins une blessure au cours des cinq dernières années. Les méthodes les plus populaires pour faire face aux comportements indésirables étaient la contention physique et chimique. 46 % des personnes interrogées n’avaient jamais reçu de cours sur les processus d’apprentissage des chevaux. Bien que 79 % des personnes interrogées estiment avoir au moins une compréhension modérée de la théorie de l’apprentissage équin, elles ont obtenu de mauvais résultats lors des tests, avec seulement 10 % capables de répondre correctement à au moins cinq questions sur six. Une formation complémentaire sur le sujet de la théorie de l’apprentissage pourrait être bénéfique.
Résumé en anglais (original) : Despite the considerable risk of veterinary occupational injury due to adverse horse behaviour, limited information is available about the prevalence of unwanted equine behaviours or common approaches to managing them. An understanding of learning theory may affect veterinarians’ approaches to dealing with unwanted equine behaviours; however, learning theory is not widely taught. The aim of this study was to document the challenges equine veterinarians face when working with difficult horses and define their approaches to managing them, including their understanding of the processes through which horses learn. A link to an online survey was distributed via email amongst UK equine veterinarians. Descriptive and Kruskal–Wallis statistical analyses were performed. We found that 95% of equine veterinarians reported working with difficult horses on at least a monthly basis, resulting in 81% of them sustaining at least one injury in the last 5 years. The most popular methods of dealing with unwanted behaviours were physical and chemical restraint. 46% of those surveyed had never received any tuition on the processes through which horses learn. Despite 79% believing they had at least a moderate understanding of equine learning theory, they performed poorly when tested, with only 10% able to get at least five out of six questions correct. Further education on the subject of learning theory may be beneficial.