Type de document : article scientifique publié dans Animal Production Science.
Auteur : D.L.M. Campbell
Résumé en français (traduction) : Les poules pondeuses modernes ont été sélectionnées pour leur incroyable production d’œufs, mais la demande physiologique en calcium a des conséquences importantes sur la santé de leur squelette. Les os peuvent être évalués à la fois in vivo et ex vivo, en utilisant une combinaison de plusieurs méthodes d’analyse structurelle et mécanique. Généralement, les propriétés des os des jambes, des ailes et du bréchet sont mesurées. Les poules pondeuses conventionnelles en cage sont limitées dans leurs mouvements, ce qui déséquilibre la résorption structurelle des os et la formation de nouveaux os, à l’origine d’ostéoporose. Les poules vivant dans des systèmes de logement alternatifs ont la possibilité de faire de l’exercice pour renforcer les os, mais elles peuvent également souffrir de taux plus élevés de fractures du bréchet et/ou de déviations qui sont susceptibles d’avoir résulté de collisions ou de la force de pression. Peu de recherches ont été menées dans les systèmes de logement commerciaux australiens pour évaluer la santé squelettique des poules, y compris la prévalence des dommages au bréchet dans différents types de systèmes. Les recherches menées sur les souches de poules brunes et blanches au cours de la dernière décennie environ à l’échelle internationale (à partir de 2009) ont montré que la santé du squelette est altérée dans tous les systèmes de logement. Les lésions de l’os du bréchet sont particulièrement préoccupantes car elles se produisent à un rythme élevé, en particulier dans les systèmes à plusieurs niveaux, sont douloureuses, peuvent modifier le comportement des poules et réduire à la fois la production et la qualité des œufs. Des stratégies de gestion telles que la mise en place de rampes d’accès aux perchoirs et aux étages peuvent réduire dans une certaine mesure l’incidence des lésions des os du bréchet. La solidité des os peut être améliorée grâce à des possibilités d’exercice, en particulier pendant l’élevage des poulettes. La sélection génétique pour une forte résistance osseuse peut être nécessaire pour que les poules s’adaptent correctement aux systèmes d’élevage en stabulation libre, mais la meilleure stratégie pour améliorer la santé du squelette sera probablement multifactorielle.
Résumé en anglais (original) : Modern laying hens have been selected for an astounding rate of egg production, but the physiological calcium demand takes a significant toll on their skeletal health. Bones can be assessed both in vivo and ex vivo, using a combination of different structural and mechanical analysis methods. Typically, the properties of leg, wing and keel bones are measured. Conventional caged layers are restricted in movement, which imbalances structural bone resorption and new bone formation, resulting in osteoporosis. Hens within alternative housing systems have opportunities to exercise for strengthening bones, but they can also suffer from higher rates of keel fractures and/or deviations that are likely to have resulted from collisions or pressure force. Limited research has been conducted within Australian commercial housing systems to assess hen skeletal health, including prevalence of keel damage across different system types. Research conducted on both brown and white hen strains approximately within the past decade internationally (2009 onward) has shown that skeletal health is impaired across all housing systems. Keel-bone damage is of specific concern as it occurs at high rates, particularly in multi-tiered systems, is painful, can alter hen behaviour, and reduce both production and egg quality. Management strategies such as the provision of ramps to access perches and tiers can reduce the incidence of keel-bone damage to a degree. Bone strength can be improved through exercise opportunities, particularly when available during pullet rearing. Genetic selection for high bone strength may be necessary for hens to adequately adapt to loose-housed systems, but the best strategy for improving skeletal health is likely to be multifactorial.