Type de document : revue scientfique publiée dans Equine Veterinary Journal
Auteurs : Peter W. Physick‐Sheard, Joann Slack
Extrait en français (traduction) : Le cheval est considéré comme un athlète, et cet athlétisme implique le plus souvent un cavalier. Cette relation et notre propension à la compétition forment le contexte de notre réponse lorsqu’un trouble cardiovasculaire est suspecté, et avec la variation caractéristique du rythme et du son constatée à l’examen du cœur d’un cheval, c’est une circonstance qui se produit souvent. La détection de toute variation de ce qui est perçu comme normal soulève immédiatement des spectres de chute de valeur, de mauvaises performances, d’effondrement, de mort et de compromission de la sécurité du cavalier. Le clinicien équin a le plus souvent une vision plus optimiste des résultats, mais les réassurances d’un vétérinaire n’éliminent pas toujours les craintes, tempérées comme il se doit, par des déclarations qualificatives, au cas où. Le meilleur antidote est la certitude, mais c’est quelque chose qui n’est jamais atteint avec les systèmes biologiques. La variation est en fait la norme ; en l’absence de variation, nous n’aurions besoin ni de statisticiens ni d’économistes. Notre confiance dans l’interprétation des observations peut cependant être renforcée par des preuves, ce qui nécessite des recherches, et beaucoup de recherches.
Extrait en anglais (original) : The horse is seen as an athlete, and that athleticism most often involves a human rider. This relationship plus our propensity to compete form the context for our response when a cardiovascular disorder is suspected, and with the characteristic variation found in rhythm and sound on examination of a horse’s heart, this is a circumstance that occurs often.1-3 Detection of any variation in what is perceived to be normal immediately raises spectres of falling value, poor performance, collapse, death and compromised rider safety.4 The equine clinician most often has a more sanguine view of findings, but a veterinarian’s reassurances do not always eliminate fears, tempered as they must be, by qualifying statements, just in case. The best antidote is certainty, but this is something never to be achieved with biological systems. Variation is in fact the norm; in the absence of variation we would need neither statisticians nor economists. Our confidence in interpretation of observations can be enhanced with evidence, however, and this requires research, and lots of it.