Type de document : article publié dans The Conversation
Auteur : Audrey Maille
Extrait : Que Pierre Gay, ex-directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine, me pardonne de lui emprunter ainsi le titre du livre qu’il a publié il y a une quinzaine d’années. Cette question résume très bien les nombreux débats qui refont surface depuis les annonces de la ministre de la Transition écologique d’interdire progressivement les spectacles d’animaux sauvages itinérants ainsi que les delphinariums.
Mais pourquoi donc faudrait-il maintenir des lions, des singes et des éléphants en captivité dans les parcs zoologiques, alors qu’on refuse désormais de les voir en cage dans les cirques ?
La communauté des parcs zoologiques est vaste puisqu’elle regroupe plus de 1200 établissements à travers le monde, dont près de 400 en Europe ; la France en compte à elle seule 94, dont une dizaine de zoos publics.
La réponse des zoos face à ces polémiques tient en quelques mots : « Nous participons à la conservation de la biodiversité ! ».
En plus de divertir, ces lieux éduqueraient ainsi les visiteuThers, leur offrant la possibilité de voir de très près des animaux sauvages, sans cela uniquement « visibles » grâce aux documentaires animaliers.