Type de document : Dossier publié sur le site du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
Extrait : Les missions de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) s’organisent autour du principe suivant : « renforcer la politique de sécurité sanitaire et de qualité de l’alimentation, des animaux et des végétaux au service de la santé des consommateurs et de la capacité exportatrice de notre agriculture ».
La filière aquacole (poissons, mollusques, et accessoirement crustacés) s’inscrit dans un contexte réglementaire complexe et très international. Elle est souvent considérée comme une filière d’avenir mais elle est encore fragile sur sa capacité à faire face aux enjeux sanitaires.
C’est dans ce contexte d’exigences environnementales particulières, liées à la continuité écologique, du contexte européen et de la diversité des intervenants, que la DGAL a demandé au CGAAER un rapport sur la filière piscicole continentale. Les 21 recommandations de ce rapport sont regroupées par thèmes : la filière, les acteurs, la réglementation et la pharmacie.
Le plan santé des poissons 2020
Sur la base de ces recommandations, un plan d’actions a été établi dans le but de donner de la visibilité et de la cohérence aux actions qui seront menées.
Ainsi, le « plan santé des poissons 2020 » porte sur les piscicultures françaises et se décline en 3 axes.
Le premier axe : « amélioration du pilotage et de l’encadrement sanitaire » comporte quatre actions. L’une d’elles consiste à associer les différents intervenants au sein d’un comité de suivi national qui a pour objectifs de suivre l’avancée du plan stratégique et d’assurer la représentation de la filière à tous les niveaux de la nouvelle gouvernance sanitaire.
Le deuxième axe : « optimisation des procédures d’agrément zoosanitaire » vise à consolider les bases juridiques de l’agrément zoosanitaire, de définir les axes d’orientation des analyses des risques sanitaires, de finaliser un guide de bonnes pratiques sanitaires et de rendre publiques les informations sanitaires sur les exploitations.
Le troisième axe : « sécurisation d’un haut niveau sanitaire » a pour objectifs, à travers 8 actions,
– de réviser la liste des dangers sanitaires et d’élaborer des stratégies sanitaires ;
– de maîtriser les conséquences sanitaires du rétablissement de la continuité écologique des cours d’eau ;
– de maintenir un suivi des travaux de la Loi européenne de santé animale pour faire valoir les positions françaises ;
– de mobiliser le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) au service du sanitaire ;
– de s’assurer de la disponibilité sur le marché des médicaments vétérinaires.