Type de document : Article publié dans Le Monde
Auteur : Le Monde avec AFP
Extrait : Ce certificat rappellera les obligations de soins, de vaccination et les coûts liés à la possession d’un animal : nourriture, vétérinaire…
L’Assemblée nationale a donné, mardi 26 janvier dans la soirée, un feu vert unanime au nouveau « certificat de connaissance » que devra signer tout nouvel acquéreur, mesure-clé d’une proposition de loi de la majorité contre la maltraitance.
Ce certificat rappellera les obligations de soins, de vaccination et les coûts liés à la possession d’un animal : nourriture, vétérinaire… Il doit aider à la « prise de conscience » de ce que représente l’acquisition d’un animal, a fait valoir le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, en soutien à ce texte qui fait écho aux préoccupations de la société et s’intéresse aussi au sort des dauphins, visons et autres animaux sauvages.[…]
D’autres articles reprennent des engagements du gouvernement : interdire progressivement la détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et les delphinariums, la présence d’animaux sauvages sur des plateaux de télévision, en discothèques ou lors de fêtes privées, interdire les montreurs d’ours et de loups et fermer les élevages de visons.
Avant le coup d’envoi des débats dans l’hémicycle, partisans et opposants à la proposition de loi s’étaient rassemblés aux abords du Palais-Bourbon. D’un côté, des membres du Parti animaliste et d’associations comme One voice et L214 ont réclamé d’aller plus loin que les mesures programmées, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse.
De l’autre, des représentants des cirques itinérants, comme le cirque Lydia Zavatta ou le grand cirque de Rome, ont protesté contre « les annonces arbitraires de madame la ministre Pompili » (transition écologique) qui leur porte le « coup de grâce » avec l’interdiction progressive des animaux sauvages sous leurs chapiteaux.
Barbara Pompili a assuré devant les députés vouloir « avancer avec les professionnels, et pas contre eux ». « L’Etat sera au rendez-vous » pour « les accompagner vers de nouveaux métiers » et « créer des lieux » d’accueil pour leurs animaux, a répété la ministre.