Type de document : Article publié dans Poultry World
Auteur : Tony McDougal
Extrait en français (traduction) : L’avenir du bien-être des oiseaux
Selon l’une des principales spécialistes du comportement en lien avec le bien-être animal, le recours accru aux couvoirs à la ferme permettra de réduire le stress des jeunes poussins, qui a un effet négatif sur les taux de croissance et de mortalité.
Le transport de poussins d’un jour, même sur une petite distance, peut être source de stress, affirme le professeur Lucy Asher, maître de conférences en comportement des volailles à l’école des sciences naturelles et environnementales de l’université de Newcastle. Le professeur Asher a étudié les cris de détresse en vue du contrôle commercial du bien-être des poulets de chair et a découvert que les poulets émettent 30 cris différents. Alors que les poussins émettent moins de bruits, les cris de détresse sont un indicateur de quelque chose de négatif. Des cris de détresse constants ont des effets durables sur la croissance et la capacité à faire face au stress. Les poussins ont tendance à émettre de tels cris lorsqu’ils sont isolés des autres oiseaux, lorsqu’ils ont trop froid ou trop chaud, ou lorsqu’ils ont peur pour des raisons spécifiques.
Le stress pourrait être contagieux
Le professeur Asher a déclaré lors d’un séminaire de recherche sur la volaille, organisé par la National Farmers’ Union, que si d’autres oiseaux entendaient ces types de cris émis dans les premiers jours de la vie (3 à 7 jours), ce stress pouvait être contagieux et être transmis à d’autres oiseaux, ce qui conduit au pessimisme plus tard dans la vie. Des essais ont été menés dans 12 élevages commerciaux et les résultats montrent que les poussins en détresse ont une prise de poids plus faible jusqu’au 32e jour, mais aussi une mortalité accrue.
Le professeur Asher a été particulièrement intéressée par une présentation de Glen Haggart, un agriculteur du Lancashire, qui fait jouer de la musique dans les bâtiments de ponte pour améliorer le bien-être des oiseaux. M. Haggart, dont les 64 000 oiseaux produisent des œufs pour Stonegate Farmers, a déclaré qu’il pensait que la musique et les sons réduisaient l’anxiété, familiarisaient les oiseaux aux bruits extérieurs, réduisaient l’agressivité et augmentaient la production d’œufs.
Extrait en anglais (original) : According to a leading animal welfare behaviour specialist, greater use of on-farm hatcheries will reduce the stress of young chicks, which has an adverse effect on growth and mortality rates.
Transporting day-old chicks even across a small distance can cause stress, argues Professor Lucy Asher, senior lecturer in poultry behaviour at the School of Natural and Environmental Science, Newcastle University. Prof Asher has been looking a distress calls for commercial monitoring of broiler chick welfare and found that chickens make 30 different calls. While chicks make fewer noises, distress calls are an indicator of something negative. Consistent distress calls have lasting effects on growth and the ability to cope with stress. Chicks tend to make such calls when they are isolated from other birds, when they are too cold or hot, or fearful for specific reasons.
Stress could be contagious
Prof Asher told a National Farmers’ Union poultry research seminar that if other birds heard these types of calls made in the early days of life (3-7 days), such stress could be contagious and be passed on to other birds, which leads to pessimism later in life. Trials have been taking place on 12 commercial flocks with evidence pointing not only to distressed chicks linking to lower weight gain up to day 32, but also to increased mortality.
Prof Asher was particularly interested in a presentation by Lancashire farmer Glen Haggart, who plays music in laying sheds to improve bird welfare. Mr Haggart, whose 64,000 birds produce eggs for Stonegate Farmers, said he believed music and sounds reduced anxiety, familiarised birds to external noises, reduced aggression and increased egg production.