Type de document : Article publié sur le site de Pig333
Auteur : Pig333
Extrait en français (traduction) : UE : La plateforme pour le bien-être des animaux de la Commission propose un étiquetage relatif au bien-être des animaux
Les conclusions du sous-groupe sur l’étiquetage du bien-être animal de la Plateforme pour le bien-être animal de la Commission ont été publiées. Les principales conclusions de ce rapport recommandent, entre autres, la mise en place d’un système d’étiquetage volontaire au niveau de l’UE basé sur un système à plusieurs niveaux qui serait suffisamment flexible pour intégrer les initiatives existantes et refléter la diversité des élevages dans l’Union.
La proposition faite par la plateforme pour le bien-être des animaux de la Commission présente une vision pragmatique qui vise à intégrer un maximum d’éleveurs et d’acteurs de la chaîne dans son approche. La Commission reconnaît également qu’il existe déjà de nombreuses initiatives dans les États membres qui ne devraient pas être compromises par un système qui manquerait de flexibilité au niveau de l’UE.
La question du bien-être animal est complexe et peut être abordée de différentes manières par les labels. Avoir la capacité de travailler avec ces différentes visions renforcerait tout futur système européen.
Selon le Copa-Cogeca, si les principes généraux présentés sont bons, on sait par expérience que c’est lorsqu’il s’agira de parler de la structuration concrète du label que les choses seront plus compliquées. C’est pourquoi il est essentiel, si la Commission veut créer un label populaire, reconnu par les consommateurs et approuvé par la communauté agricole, que les agriculteurs soient consultés à toutes les étapes de sa création et de sa mise en œuvre. Le futur système d’étiquetage doit être basé sur des paramètres objectifs et non subjectifs ou émotionnels. Ces objectifs doivent être fondés sur des preuves scientifiques et agronomiques, être mesurables et facilement applicables à l’ensemble de la chaîne agroalimentaire. Nous devons également ne jamais cesser de rappeler que les producteurs de l’UE appliquent des normes de production animale parmi les plus élevées au monde et que, dans de nombreux États membres, les agriculteurs vont déjà au-delà des exigences réglementaires. Ces efforts supplémentaires doivent être valorisés de manière adéquate par le futur système d’étiquetage, reconnus par le reste de la chaîne alimentaire et reflétés dans le contexte de notre commerce extérieur.
Extrait en anglais (original) : The conclusions of the animal welfare labelling subgroup of the Commission’s Animal Welfare Platform were released. The main conclusions of this report recommends, among other things, the establishment of a voluntary labelling scheme at EU-level based on a multi-tier system that would be flexible enough to integrate existinginitiatives and reflect the diversity of livestock farming in the Union.
The proposition made by the Commission’s Animal Welfare Platform, presents apragmatic vision that aims at on-boarding a maximum of livestock farmers and actors within the chain in its approach. The Commission also recognises that there are already many initiatives inthe Member States that should not be jeopardised by a system that would be inflexible at EU level.
The issue of animal welfare is a complex one that can be addressed in different ways by labels, having the capacity to work with those different visions would strengthen any future European scheme.
According to Copa-Cogeca, if the general principles presented are good, we know from experience that it will be when westart talking about the concrete structuring of this label that things will be more complicated.This is why it is essential, if the Commission wants to create a label that is popular, recognised by consumers and endorsed by the farming community, that farmers are consulted at all stages of its creation and implementation.The future labelling system must be based on objective metrics and not subjective or emotional ones. These objectives must be based on scientific and agronomic evidence, must be measurable and easily applicable for the whole agri-food chain.We must also never stop reminding everyone that EU producers apply some of the highest animal production standards worldwide and in many Member States farmers are already going beyond legislative requirements. Extra efforts should be adequately put into value through thefuture labelling system, recognised by the rest of the food chain and reflected in the context ofour external trade.