Type de document : Article scientifique publié dans Animals
Auteurs : Heather Clements, Stephanie Valentin, Nicholas Jenkins, Jean Rankin, Nancy R. Gee, Donna Snellgrove, Katherine A. Sloman
Résumé en français (traduction) : Importance du type d’animal de compagnie et du niveau d’engagement : Une étude par méthode mixte examinant les liens entre la possession d’un animal de compagnie, la solitude et le bien-être pendant la pandémie de COVID-19.
Pour réduire la propagation du COVID-19, les pays du monde entier ont limité les interactions sociales, ce qui doit avoir de graves conséquences psychologiques. Bien que les résultats soient contradictoires, des recherches antérieures ont suggéré que les animaux de compagnie peuvent influencer positivement le bien-être humain et réduire la solitude. Dans le contexte du COVID-19, cela a des implications importantes, car les propriétaires d’animaux de compagnie pourraient être moins affectés par la pandémie. L’objectif principal de cette recherche était d’étudier l’influence des animaux de compagnie sur le bien-être mental et la solitude pendant la pandémie, avec un intérêt particulier pour le rôle des poissons d’ornement. Une méthode mixte a été utilisée pour cette étude, avec un échantillon international. Les données quantitatives ont été recueillies via une enquête en ligne (n = 1199) et analysées à l’aide de régressions multiples hiérarchiques robustes ; l’influence du niveau d’engagement avec les animaux de compagnie a été examinée pour les chiens, les chats et les poissons d’ornement. Rien ne prouve que la présence d’un animal de compagnie soit associée à la solitude ou au bien-être mental pendant la pandémie, mais le fait de passer plus de temps à s’engager physiquement ou socialement avec des chiens (et dans une moindre mesure avec des chats) est généralement associé à de moins bons résultats. Les données qualitatives ont été recueillies à l’aide de réponses à des enquêtes ouvertes (n = 757) et d’entretiens semi-structurés (n = 25) et analysées à l’aide d’une analyse thématique réflexive. Deux thèmes ont été développés, l’un lié aux animaux de compagnie en tant que fournisseurs de soutien social et émotionnel, et l’autre aux animaux de compagnie en tant que fournisseurs de but et de perspective. Des préoccupations concernant l’impact de la pandémie sur le bien-être des animaux ont également été identifiées. Par rapport aux autres types d’animaux, les participants ont été plus nombreux à exprimer leur indifférence quant à l’impact de leurs poissons sur leur bien-être pendant la pandémie, peut-être parce que les poissons ne peuvent pas apporter de réconfort par le toucher physique. Les résultats de cette étude reflètent le domaine plus large de l’interaction homme-animal ; bien que les données qualitatives suggèrent que les propriétaires croient que leurs animaux de compagnie ont une influence positive dans leur vie, il existe peu de données quantitatives convaincantes pour soutenir ces croyances. Cela souligne la nécessité d’affiner les théories concernant les aspects de la garde des animaux de compagnie qui peuvent influencer le bien-être humain ; les résultats de cette recherche peuvent être utiles pour affiner ces théories.
Résumé en anglais (original) : To reduce the spread of COVID-19, countries worldwide placed limitations on social interaction, which is anticipated to have severe psychological consequences. Although findings are inconsistent, prior research has suggested that companion animals may positively influence human well-being and reduce loneliness. In the context of COVID-19, this has important implications, as companion animal guardians may be less negatively affected by the pandemic. The primary aim of this research was to investigate the influence of companion animals on mental well-being and loneliness during the pandemic, with specific interest in the role of ornamental fishes. A mixed-methods study was conducted, using an international sample. Quantitative data were collected via an online survey (n = 1199) and analysed using robust hierarchical multiple regression analyses; the influence of level of engagement with companion animals was examined for dogs, cats and ornamental fishes. There was no evidence that companion animal guardianship was associated with loneliness and mental well-being during the pandemic but spending more time engaging physically or socially with dogs (and to a lesser extent cats) was generally associated with poorer outcomes. Qualitative data were collected through open-ended survey responses (n = 757) and semi-structured interviews (n = 25) and analysed using reflexive thematic analysis. Two themes were developed—one related to companion animals as providers of social and emotional support, and the other to companion animals as providers of purpose and perspective. Concerns regarding the impact of the pandemic on animal welfare were also identified. Compared to other animal types, more participants expressed indifference regarding the impact of their fishes on their well-being during the pandemic, possibly because fishes cannot provide comfort via physical touch. The findings of this study reflect the wider field of human–animal interaction; although qualitative data suggest guardians believe their companion animals are a positive influence in their lives, there is little convincing quantitative data to support these beliefs. This highlights the need to refine theories regarding which aspects of companion animal guardianship may influence human well-being; the findings from this research may be useful in the refinement of such theories.