Type de document : Article publié dans The Grocer (U.K.)
Auteur : Helen Gilbert
Extrait en français (traduction) : Un groupe de défense des animaux demande l’installation de caméras de surveillance dans les usines de transformation de poissons.
Le groupe de défense des droits des animaux Animal Equality a adressé une lettre ouverte au gouvernement britannique et aux gouvernements dévolus pour demander que la vidéosurveillance soit rendue obligatoire dans les usines de transformation de poissons d’élevage.
La lettre, signée par 25 experts internationaux des animaux aquatiques, demande également des inspections inopinées dans les exploitations piscicoles d’Écosse, d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord. […] L’action fait suite à une enquête d’infiltration menée par l’ONG dans un abattoir de saumons écossais. […] Selon Animal Equality, les images montrent des poissons dont les branchies sont coupées sans étourdissement préalable et qui sont matraqués de manière répétée et douloureuse, jusqu’à sept fois dans un cas.
Les recommandations formulées dans la lettre sont les suivantes :
– rendre obligatoires la vidéosurveillance dans les abattoirs de poissons d’élevage, l’introduction d’un contrôle impartial par une tierce partie et la publication de toutes les données relatives à la mortalité, des résultats des inspections et des images de vidéosurveillance – même pour les poissons traités dans des installations privées – de manière centralisée, publique et immédiate par l’organisme commanditaire.
– mettre en œuvre des mesures cohérentes pour qu’un un taux d’échec donné dans une mesure de bien-être déclenche l’arrêt des machines, impose la convocation d’un vétérinaire et provoque une inspection officielle de l’installation par un fonctionnaire ou un tiers neutre.
– soumettre les installations d’abattage d’animaux aquatiques aux mêmes normes juridiques que les abattoirs d’animaux terrestres d’élevage, en veillant à ce qu’elles fassent l’objet d’inspections inopinées au moins une fois par an par l’Agence de santé animale et végétale, qui est chargée des enquêtes sur le bien-être des poissons d’élevage, et en introduisant un système de probation et de retrait de licence en cas de non-respect des lois sur le bien-être des animaux au moment de leur mise à mort (WATOK).
Extrait en anglais (original) : Animal rights campaign group Animal Equality has penned an open letter to the UK and devolved governments calling for CCTV to be made mandatory in farmed fish processing plants.
The correspondence, signed by 25 international aquatic animal experts, is also demanding unannounced inspections across fish farms in Scotland, England, Wales and Northern Ireland.
Signatories to the open letter included Dr Jonathan Balcombe, associate editor of the Journal Animal Sentience and author of New York Times bestseller: What a Fish Knows, Dr Lynne Sneddon of the University of Gothenburg, and Professor Culum Brown of Macquarie University and assistant editor of the Journal of Fish Biology.
The action follows an undercover investigation by the NGO into a Scottish salmon slaughterhouse and comes at a time of mounting concern from animal welfare groups over standards in aquaculture farms.
Its footage showed fish having their gills cut without prior stunning and being repeatedly and painfully clubbed, in one instance as many as seven times, Animal Equality said.
Recommendations made in the letter included:
– Making CCTV mandatory in farmed fish slaughterhouses, the introduction of impartial, third-party monitoring and the publication of all mortality data, inspection results and CCTV feeds – even for fish processed in private facilities – to be published centrally, publicly and immediately by the commissioning body
– Implementing consistency measures where a certain rate of failure in any welfare metric triggers machinery halt, requires the summoning of a vet and provokes an official inspection of the facility by a government official or neutral third party
– Holding aquatic animal slaughter facilities to the same legal standard as farmed land animal abattoirs, ensuring they are subject to unannounced inspections at least once a year by the Animal and Plant Health Agency, which is responsible for investigations on the welfare of farmed fish and introducing a system of license probation and revocation for non-compliance with welfare of animals at the time of killing (WATOK) laws.