Type de document : Rapport publié par la Conservative Animal Welfare Foundation (U.K.)
Auteur : Diane A. Austry
Extrait en français (traduction) : Arguments en faveur de l’arrêt de l’épointage du bec
Dix ans après les premières annonces de son interdiction, un nouveau rapport sur le débecquage montre que des millions de poussins d’un jour sont encore débecqués chaque année au Royaume-Uni. […]La Conservative Animal Welfare Foundation (CAWF) a publié aujourd’hui un rapport sur la pratique de l’épointage du bec au Royaume-Uni.
Le rapport, intitulé « The Case for Ending Beak Trimming », décrit ce qu’implique l’épointage du bec et comment il est actuellement justifié, les implications économiques de son utilisation, et enfin pourquoi nous devons abandonner cette pratique douloureuse. L’épointage du bec est largement utilisé dans la filière œufs, ce qui représente des dizaines de millions de poules au Royaume-Uni qui subissent cette pratique. Plus précisément, le rapport souligne :
– Les graves problèmes de bien-être associés à la taille du bec. Il est prouvé que les poussins ressentent de la douleur et du stress lorsque leur bec est mutilé. L’extrémité du bec contient de nombreux récepteurs sensoriels et est utilisée pour effectuer un large éventail de comportements tels que saisir de la nourriture, construire des nids et interagir avec des pairs.
– La nécessité de s’attaquer aux problèmes sous-jacents qui provoquent le picage des plumes. L’épointage du bec est un résultat direct de l’intensification de la production avicole et ne serait pas nécessaire dans des systèmes de production moins intenses qui laissent aux poules suffisamment d’espace pour se déplacer.
– Les alternatives possibles à l’épointage du bec. Il existe de nombreux facteurs contrôlables qui ont une incidence sur les niveaux de picage des plumes, notamment le régime alimentaire, la densité du troupeau et l’accès à un espace extérieur où les poules peuvent se nourrir.
– Le long délai d’adoption d’une législation visant à interdire cette pratique. Il y a 25 ans (1997), le Comité pour le bien-être des animaux d’élevage qualifiait cette pratique d' »insulte majeure », et cela fait plus de dix ans que le gouvernement a déclaré pour la première fois que la pratique de l’épointage du bec devait être interdite (en 2010).
– Les autres pays qui ont réussi à imposer des interdictions réglementaires. La Suède, la Norvège, le Danemark et la Suisse ont tous adopté des lois visant à mettre fin à l’épointage des becs dans l’industrie des œufs.
Ce rapport fait partie de la campagne plus large de la Conservative Animal Welfare Foundation sur l’amélioration des conditions de bien-être des poules pondeuses. […]Vous pouvez lire le rapport complet sur l’épointage du bec ici.
Extrait en anglais (original) : Ten years on from talk of a ban, new report on debeaking shows millions of day-old chicks still debeaked each year in UK. […]The Conservative Animal Welfare Foundation (CAWF) has today published a report on the practice of beak trimming in the UK.
The report, ‘The Case for Ending Beak Trimming’, outlines what beak trimming entails and how it is currently justified, the economic implications of its use, and ultimately why we must move away from this painful practice. Beak trimming is widely employed across the egg industry; this amounts to tens of millions of hens in the UK who suffer this practice. Specifically, the report highlights:
– The serious welfare issues associated with beak trimming. Evidence shows chicks experience pain and stress when their beaks are mutilated. The tip of the beak contains many sensory receptors and is used to perform a wide range of behaviours such as grabbing food, building nests, and interacting with peers.
– The need to address the underlying issues which cause feather pecking. Beak trimming is a direct result of the intensification of poultry production and would not be necessary under less intense systems of production which allow hens sufficient space to move about.
– Possible alternatives to beak trimming. There are many controllable factors which have an impact on levels of feather pecking, which include diet, density of stock, and access to outdoor space where hens can forage- The long delay in enacting legislation to ban the practice. 25 years ago (1997) the Farm Animal Welfare Committee called the practice “a major insult”, and it has been over a decade since the Government first stated the practice of beak trimming should be banned (in 2010).
– The other countries which have successfully imposed legal bans. Sweden, Norway, Denmark, and Switzerland, have all passed legislation to end beak trimming in the egg industry.
This report forms part of the wider Conservative Animal Welfare Foundation campaign on improving welfare conditions for laying hens. […]You can read the full report on beak trimming here.
Rapport ayant donné lieu à un articel dans Poultry World le 20 juin 2022 : Pressure grows on UK egg sector to end beak trimming