Type de document : revue scientifique publiée dans Animal Welfare
Auteurs : J.S.L. Henning, E.J. Fernandez, T. Nielsen, S. Hazel
Résumé en français (traduction) : Jeu et bien-être des chats domestiques : connaissances actuelles et orientations futures
La littérature scientifique animale relie depuis longtemps le jeu et le bien-être, le jeu étant considéré à la fois comme un indicateur et un promoteur potentiel de bien-être. Un indicateur, car on a observé que le jeu est le plus fréquent lorsque la condition physique de l’animal n’est pas menacée et que les besoins immédiats, tels que la nourriture, l’eau et un espace adéquat, sont satisfaits. Et un promoteur, en raison des observations selon lesquelles les animaux les plus joueurs ont aussi de meilleurs résultats en termes de bien-être. Cependant, peu de recherches ont été entreprises pour étudier ce lien, en particulier chez les animaux de compagnie. Le chat domestique (Felis catus) est l’un des animaux de compagnie les plus populaires au monde, mais on sait peu de choses sur l’impact du comportement ludique sur le bien-être des chats. Nous passons en revue la littérature actuelle sur le jeu et le bien-être des chats. Nous examinons notamment le rôle du jeu dans l’atténuation des effets négatifs sur le bien-être, comme la réduction des comportements indésirables, l’une des principales raisons de l’insatisfaction des propriétaires et de l’abandon de chats en refuge. Le jeu est également abordé comme un outil potentiel d’enrichissement de l’environnement et d’amélioration des relations entre les chats et les humains. Des domaines de recherche futurs sont suggérés. Nous constatons qu’il est nécessaire de mener des recherches supplémentaires utilisant une approche multidimensionnelle pour évaluer l’impact de la quantité, du type et de la qualité du jeu sur le comportement et le bien-être ultérieurs des chats. Les recherches futures pourraient également évaluer les besoins et les préférences des chats en matière de jeu et étudier le rôle du jeu dans l’atténuation des risques pour le bien-être des chats, comme la réduction des comportements indésirables et l’amélioration des relations humain-chat. Si le jeu est un indicateur et un promoteur du bien-être, les études sur l’impact du jeu peuvent offrir une approche accessible pour surveiller et améliorer le bien-être des chats domestiques.
Résumé en anglais : Play and welfare have long been linked within animal research literature, with play considered as both a potential indicator and promoter of welfare. An indicator due to observations that play is exhibited most frequently in times when an animal’s fitness is not under threat and when immediate needs such as food, water and adequate space are met. And a promoter, because of observations that animals who play more also have better welfare outcomes. However, limited research has been undertaken to investigate this link, especially in companion animals. The domestic cat ( Felis catus) is one of the most popular companion animals in the world, yet little is known about the impact of play behaviour on cat welfare. We review the current literature on play and welfare in cats. This includes examining the role of cat play in mitigating negative welfare outcomes, such as reducing problem behaviours, one of the leading reasons for guardian dissatisfaction and cat relinquishment to shelters. Play is also discussed as a potential tool to provide environmental enrichment and to improve cat-human relationships. Future areas for research are suggested. We find that further research is needed that uses a multifaceted approach to assess how quantity, type and quality of play impact subsequent cat behaviour and welfare. Future research could also assess cat play needs and preferences as well as investigate the role of play in mitigating threats to cat welfare such as reducing problem behaviour and improving human-cat relationships. If play is an indicator and promoter of welfare, studies into the impact of play may offer an accessible approach for monitoring and improving domestic cat welfare.
