Type de document : article publié dans Pig333
Auteur : Pig333
Extrait en français (traduction) : Le Danemark va renforcer les contrôles sur la caudectomie des porcs
Les éleveurs de porcs ne seront autorisés à couper la queue de leurs animaux que s’ils peuvent prouver qu’ils ont des problèmes de morsure de queue et qu’ils s’efforcent de réduire ce problème.
L’administration vétérinaire et alimentaire danoise visitera 400 exploitations porcines entre janvier et juillet de cette année afin de vérifier si les éleveurs ont fait suffisamment d’efforts pour prévenir les morsures de queue chez leurs animaux.
La caudectomie ne sera autorisée que si l’éleveur dispose d’un document écrit attestant que des efforts sont déployés pour réduire les morsures de queue.
Considérant que de nombreux facteurs influent sur les morsures de queue entre les porcs et que, par exemple, la présence ou l’absence de matériel d’enrichissement peut contribuer à limiter le stress chez les porcs, réduisant ainsi le risque de morsure de la queue et améliorant le bien-être des animaux, l’administration vérifiera si l’éleveur a procédé à l’évaluation des risques des conditions susceptibles de prévenir les morsures de la queue et, par conséquent, de réduire la nécessité de caudectomie.
S’il n’y a pas de morsure de la queue et que l’évaluation des risques montre également que le risque de morsure de queue est faible, l’éleveur doit élaborer un plan d’action décrivant la manière d’introduire progressivement des porcs dont la queue est intacte.
Contexte : La caudectomie de routine des porcs est interdite dans l’UE. En 2019, il est devenu obligatoire pour les éleveurs de documenter par écrit l’ampleur des morsures de la queue dans leur exploitation et de préparer une évaluation des risques et un plan d’action associé pouvant contribuer à réduire l’incidence des morsures de la queue. Les normes devraient contribuer à ce que davantage de porcs aient la queue intacte.
Extrait en anglais (original) : Pig farmers will only be allowed to dock the tails of their pigs if they can provide documentation that they have problems with tail biting and are working to reduce the problem.
The Danish Veterinary and Food Administration will be visiting 400 pig farms between January and July this year to check whether farmers have done enough to prevent tail biting among their animals.
Tail docking will only be allowed if the farmer has written documentation that efforts are being made to reduce tail biting.
Considering that there are many factors that affect tail biting between pigs and that, for example, the presence or absence of enrichment material can help limit stress in pigs, thus reducing the risk of tail biting and increasing animal welfare, the Administration will verify whether the farmer has carried out the risk assessment of conditions that can prevent tail biting and, therefore, reduce the need for tail docking.
If there is no tail biting and the risk assessment also shows that the risk of tail biting is low, the farmer should develop an action plan describing how to phase in pigs with intact tails.
Background: Routine tail docking of pigs is prohibited in the EU. In 2019, it became mandatory for farmers to document in writing the extent of tail biting on their farms and prepare a risk assessment and associated action plan that can contribute to reducing the incidence of tail biting. The standards should contribute to more pigs with intact tails.