Type de document : actualité d’ Eurogroup for animals
Auteur : Eurogroup for Animals
Extrait en français (traduction) : Avenir de l’agriculture : à quoi devraient ressembler nos systèmes alimentaires et agricoles d’ici 2050 pour le bien-être des animaux, des humains et de la planète.
Dans notre dernier document de position, nous expliquons comment nous aimerions que les secteurs de l’alimentation et de l’agriculture évoluent d’ici 2050 dans l’UE, en mettant l’accent sur le bien-être des animaux, les produits d’origine végétale et la fin de l’agriculture industrielle.
Le visage de l’alimentation et de l’agriculture a désespérément besoin de changer en Europe (et dans le monde entier, d’ailleurs). Ce changement à grande échelle est essentiel pour la planète, car les systèmes d’agriculture intensive et l’élevage de masse contribuent aux émissions et au déclin écologique. Il est vital pour les populations, car les pratiques agricoles non durables menacent la santé publique et la sécurité alimentaire. Et c’est essentiel pour le bien-être des animaux, qui souffrent par millions dans les systèmes d’élevage industriel en raison des mauvais traitements, de la négligence et de la suppression de leurs comportements et besoins naturels.
Mais comment les industries agroalimentaires devraient-elles changer, exactement ? Comment les améliorer spécifiquement dans l’intérêt des humains, des animaux et de la planète ? Nous savons que ce sont des questions que les décideurs politiques se posent, en particulier lorsqu’ils élaborent des lois telles que le cadre pour des systèmes alimentaires durables et qu’ils se préparent à réviser la législation sur le bien-être animal à la fin de cette année. C’est la raison pour laquelle l’Eurogroup for Animals a créé un plan de ce à quoi l’agriculture devrait ressembler d’ici 2050, qui, nous l’espérons, pourra servir de référence aux principaux décideurs pour façonner les industries agroalimentaires de l’UE pour l’avenir :
L’avenir de l’agriculture : un monde plus sain où tous les êtres sensibles sont traités avec soin.
Les éléments clés de l’avenir de l’agriculture sont, selon nous, les suivants :
– Une consommation accrue de protéines d’origine végétale et une réduction significative de la consommation de produits d’origine animale (rien que d’ici 2030, nous souhaitons réduire de 70 % la production et la consommation d’origine animale) ;
– Un nombre très limité d’animaux élevés pour la production alimentaire et principalement pour la production de stocks de cellules (pour des innovations comme la viande cellulaire) ;
– Une réduction des émissions de gaz à effet de serre des industries agroalimentaires, ainsi que la préservation de l’eau, de la biodiversité et des terres ;
– Une amélioration de la santé publique, car l’émergence de zoonoses et le développement d’agents pathogènes résistants aux antimicrobiens ont été limités, et la mortalité liée à l’alimentation a diminué ;
– Une sensibilisation et des connaissances accrues sur la sensibilité des animaux, qui ont permis de faire progresser les valeurs qui entourent le traitement de tous les animaux et qui se reflètent dans l’attitude du public à l’égard de la consommation d’animaux.
Un avenir où les humains sont en meilleure santé, où les animaux sont plus heureux et où nos systèmes alimentaires et agricoles s’engagent durablement envers la nature et le climat. C’est ce que nous méritons tous.
Pour en savoir plus, téléchargez notre document de position.
Extrait en anglais (original) : In our latest Position Paper, we explain how we’d like the food and farming sectors to have evolved by 2050 in the EU, with a focus on animal welfare, plant-based products and the end of industrial agriculture.
The face of food and farming desperately needs to change in Europe (and the wider world, for that matter). Such wide-scale change is critical for the planet, as intensive agriculture systems and the mass farming of livestock contributes to emissions and ecological decline. It’s vital for people, as unsustainable farming practices threaten public health and food security. And it’s key for the welfare of animals, who suffer by the millions in industrial farming systems from abuse, neglect and the suppression of their natural behaviours and needs.
But how should the food and farming industries change, exactly? How can they be improved specifically for the benefit of people, animals, and the planet? We know these are questions that policymakers have been asking, particularly while developing laws like the Sustainable Food Systems Framework and preparing to revise the animal welfare legislation later this year. That’s why we at Eurogroup for Animals have created a blueprint for what farming should look like by 2050, that we hope can act as a touchstone for key decision-makers while shaping the EU’s food and farming industries for the future:
The future of farming: a healthier world where all sentient beings are treated with care
Some of the key elements of the future of farming, in our view, include:
An increased consumption of plant-based protein and significantly reduced consumption of animal products (by 2030 alone, we aim to reduce animal-based production and consumption by 70%);
A very limited number of animals raised for food production and mainly for the production of cell-stock (for innovations like cultivated meat);
– Reduced greenhouse gas emissions from the food and farming industries, alongside the preservation of water, biodiversity, and land;
– Improved public health as the emergence of zoonoses and the development of antimicrobial resistant pathogens has been limited, and diet-related mortality reduced;
– Increased awareness and knowledge about animal sentience, which has led to progress in the values that surround the treatment of all animals and is reflected in public attitudes towards eating animals.
A future where people are healthier, animals are happier, and our food and farming systems engage with nature and the climate in a sustainable way. It’s what we all deserve.
Learn more by downloading our position paper.