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Invertébrés

Noxious stimulation induces self-protective behaviour in bumblebees

By 16 janvier 2024février 8th, 2024No Comments

Type de document : article déposé sur bioRxiv

Auteurs : Matilda Gibbons, Elisa Pasquini, Amelia Kowalewska, Eva Read, Sam Gibson, Andrew Crump, Cwyn Solvi, Elisabetta Versace, Lars Chittka

Résumé en français (traduction) : Une stimulation nocive induit un comportement auto-protecteur chez les bourdons
L’autopalpation dirigée vers une partie du corps soumise à une stimulation nocive est l’un des signes qu’un animal peut ressentir de la douleur. Chez les insectes, le manque de preuves d’un tel comportement a été largement avancé comme reflétant l’absence d’expérience de la douleur. Dans cette étude, nous avons testé si les bourdons (Bombus terrestris) toilettent sélectivement l’une de leurs antennes touchées par une sonde chauffée de manière nocive (65 ̊C). Au cours des deux premières minutes après avoir été touchées par la sonde, les bourdons ont toiletté leur antenne touchée a) plus que leur antenne non touchée, b) plus que les bourdons dont l’antenne a été touchée par une sonde non chauffée, et c) plus que les bourdons du groupe témoin (non touchés) qui ont toiletté l’une ou l’autre de leurs antennes. Nos résultats montrent clairement que les bourdons peuvent orienter le toilettage vers un site de stimulation nocive. Nos résultats réfutent donc les arguments selon lesquels les insectes ne ressentent pas la douleur parce qu’ils ne manifestent pas ce type de comportement.

Résumé en anglais (original) : Self-grooming directed towards a noxiously-stimulated body part is one indicator that an animal may feel pain. In insects, the lack of evidence for such behaviour has been widely argued to reflect the absence of pain experiences. Here, we tested whether bumblebees (Bombus terrestris) selectively groom one of their antennae that was touched with a noxiously-heated (65 ̊C) probe. In the first two minutes after being touched with the noxiously-heated probe, bees groomed their touched antenna a) more than their untouched antenna, b) more than bees that were touched on the antenna with an unheated probe, and c) more than control (untouched) bees groomed either of their antennae. Our results clearly show that bumblebees can direct grooming towards a site of noxious stimulation. Our findings thus refute arguments that claim that insects do not feel pain because of their lack of displaying this behaviour.
Publication ayant donné lieu à un article dans New Scientist le 26 janvier 2024 : Injured bees tend their own wounds, which suggests they feel pain

 

 

 

                                                                                                                    Extrait du site de bioRxiv