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Logement et Enrichissement

Effects of single- or pair-housing on the welfare of shelter dogs: Behavioral and physiological indicators

By 12 juin 2024juin 20th, 2024No Comments

Type de document : article scientifique publié dans PLoS ONE

Auteurs : Hecker G., Martineau K., Scheskie M., Hammerslough R., Feuerbacher E.N.

Résumé en français (traduction) : Effets de l’hébergement individuel ou en couple sur le bien-être des chiens de refuge : Indicateurs comportementaux et physiologiques
Les chiens sont souvent hébergés seuls dans les refuges afin de réduire les blessures et la propagation des maladies. Cependant, l’isolement social peut être un facteur de stress pour les chiens. Des études antérieures ont suggéré que la cohabitation pouvait avoir des effets bénéfiques sur le comportement et la physiologie des chiens. Ces études ont généralement porté sur des chiens de laboratoire ou des chiens de refuge qui ont été enfermés pendant plusieurs mois. Ces résultats ne s’appliquent donc pas nécessairement aux chiens de refuge, dont la durée de séjour est souvent plus courte que celle des chiens étudiés jusqu’à présent, et qui peuvent être logés en couple peu de temps après leur arrivée. En fait, la cohabitation par paires pourrait, à court terme, être plus stressante car les chiens doivent faire face à des situations sociales nouvelles dans des espaces restreints. Nous avons étudié les effets comportementaux et physiologiques de l’hébergement individuel ou en couple de chiens de refuge, dont la plupart venaient d’arriver au refuge. Nous avons recueilli des données comportementales sur 61 chiens (30 hébergés seuls ; 31 hébergés en couple) chaque jour pendant sept jours ; nous avons également recueilli de l’urine pour analyser le rapport cortisol/créatinine sur un sous-ensemble (22 hébergés seuls ; 18 hébergés en couple) pendant huit jours (chaque jour de l’étude de sept jours plus un échantillon de base au jour 0, avant l’inscription des chiens). Nous avons constaté que les chiens logés par paires adoptaient trois comportements liés au stress (léchage des lèvres, gémissements et oreilles en arrière) beaucoup moins fréquemment que les chiens logés seuls. Lorsque nous avons analysé l’évolution du rapport cortisol/créatinine urinaire (valeurs des jours 1 à 7 moins valeur du jour 0), nous avons constaté que les chiens hébergés par paires présentaient généralement une diminution plus importante du rapport cortisol/créatinine que les chiens hébergés seuls. Les chiens hébergés par paires avaient également des durées de séjour significativement plus courtes, mais nous n’avons pas détecté d’effet sur les aptitudes intra-spécifiques. Dans l’ensemble, nous avons constaté que l’hébergement en paires bien assorties peut avoir des effets bénéfiques immédiats et finaux sur le bien-être des chiens de refuge.

Résumé en anglais (original) : Dogs are often housed alone in shelter settings to reduce injury and disease spread. However, social isolation can be a stressor for dogs. Prior studies have suggested that cohousing can produce behavioral and physiological benefits. These studies have typically focused on laboratory dogs or shelter dogs that have been kenneled for several months. Thus, those results might not necessarily generalize to shelter dogs, many of which have shorter lengths of stay than those dogs studied to date, and might be cohoused soon after intake. In fact, being pair-housed could, in the short term, be more stressful as dogs have to navigate novel social situations in small spaces. We investigated the behavioral and physiological effects of single- or pair-housing shelter dogs, most of which had recently entered the shelter. We collected behavioral data on 61 dogs (30 single-housed; 31 pair-housed) daily across seven days; we also collected urine for cortisol:creatinine analysis on a subset (22 single-housed; 18 pair-housed) for eight days (each day of the seven-day study plus a baseline sample on Day 0, prior to dogs’ enrollment). We found pair-housed dogs engaged in three stress-related behaviors (lip licking, whining, and ears back) significantly less frequently than single-housed dogs. When we analyzed the change in urinary cortisol:creatinine (Days 1–7 values minus Day 0 value), we found that pair-housed dogs generally showed a greater decrease in cortisol:creatinine levels than single-housed dogs. Pair-housed dogs also had significantly shorter lengths of stay, but we did not detect any effect on dog-dog skills. Overall, we found well-matched pair-housing can have both proximate and ultimate welfare benefits for shelter dogs.

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Extrait du site de PLoS ONE