Type de document : étude d’enquête publiée dans Animals
Auteurs : Corsetti, S.; Natoli, E.; Malandrucco, L.
Résumé en français (traduction) : La face cachée de la lune : Un bon taux d’adoption cache le problème éthique non résolu des chiens jamais adoptés
La politique du « no-kill » pour les chiens domestiques, adoptée en Italie en 1991, reflète un intérêt croissant pour le bien-être des animaux et augmente les chances des chiens d’être adoptés et de vivre dans une famille. Cependant, les chiens non adoptables doivent passer toute leur vie dans les refuges. Cet article présente les chiffres d’adoption du refuge « Muratella » (Rome) au cours des périodes 2012-2016 (première période) et 2018-2022 (deuxième période), illustrant les résultats de la politique « no-kill » dans une grande région métropolitaine. En outre, il discute des implications éthiques après 34 ans de mise en œuvre des lois italiennes sur la gestion des chiens en liberté. Au cours de la première période, 7888 chiens sont entrés au refuge, dont 4247 (53,84%) ont été adoptés et 307 (3,89%) n’ont pas été adoptés. De même, au cours de la deuxième période, 8853 chiens sont entrés au refuge, dont 4251 (49,11 %) ont été adoptés et 278 (3,16 %) sont restés au refuge à la fin de l’année 2022. En outre, nous indiquons le sort des chiens non adoptés à la fin de l’année 2024. Malgré le succès des adoptions, le faible pourcentage de chiens condamnés à rester au refuge toute leur vie représente toujours un nombre important et justifie une réflexion éthique.
Résumé en anglais (original) : La politique de « no-kill » pour les chiens domestiques, adoptée en Italie en 1991, reflète un intérêt croissant pour le bien-être des animaux et augmente les chances des chiens d’être adoptés et de vivre dans une famille. Cependant, les chiens non adoptables doivent passer toute leur vie dans les refuges. Cet article présente les chiffres d’adoption du refuge « Muratella » (Rome) au cours des périodes 2012-2016 (première période) et 2018-2022 (deuxième période), illustrant les résultats de la politique « no-kill » dans une grande région métropolitaine. En outre, il discute des implications éthiques après 34 ans de mise en œuvre des lois italiennes sur la gestion des chiens en liberté. Au cours de la première période, 7888 chiens sont entrés au refuge, dont 4247 (53,84%) ont été adoptés et 307 (3,89%) n’ont pas été adoptés. De même, au cours de la deuxième période, 8853 chiens sont entrés au refuge, dont 4251 (49,11 %) ont été adoptés et 278 (3,16 %) sont restés au refuge à la fin de l’année 2022. En outre, nous indiquons le sort des chiens non adoptés à la fin de l’année 2024. Malgré le succès des adoptions, le faible pourcentage de chiens condamnés à rester au refuge toute leur vie représente toujours un nombre important et justifie une réflexion éthique.
