Skip to main content
Ethique-sociologie-philosophie-droit

Translating Ethical Principles into Law, Regulations and Workable Animal Welfare Practices

By 13 mars 2025mars 25th, 2025No Comments

Type de document : commentaire publié dans Animals

Auteurs : David J. Mellor, Mette Uldahl

Résumé en français (traduction) : Traduire les principes éthiques en lois, réglementations et pratiques de bien-être animal applicables
Les théories éthiques considérées dans ce commentaire comprennent l’anthropocentrisme, le dominionisme, l’utilitarisme, le respect de la vie, les droits des animaux, le biocentrisme, l’écocentrisme et l’éthique du soin. Il est évident que l’utilitarisme fournit une justification motivante pour concevoir des instruments juridiques visant à gérer le bien-être animal dans de nombreux pays. L’importance accordée aux différentes lois sur plusieurs décennies a suivi la trajectoire de l’évolution des attitudes envers les animaux. Les premières lois se concentraient sur les mauvais traitements graves et ont été promulguées pour faire face à l’indifférence relative à la souffrance animale. Les lois contre la cruauté ont suivi ; elles traitaient d’un éventail plus large d’actes nuisibles qui causent également de la souffrance. Les lois sur la protection des animaux ont tenu compte d’une acceptation croissante du fait que des expériences beaucoup moins graves, mais néanmoins très désagréables, sont une préoccupation importante en matière de bien-être. Ces lois et leurs amendements, ainsi que les instruments associés (par exemple, les codes de bien-être/pratique), ont été de plus en plus rédigés en utilisant la terminologie de bien-être animal. Enfin, les lois contemporaines qui se concentrent directement sur le bien-être animal font de plus en plus référence à un « devoir de diligence » envers les animaux, impliquant des responsabilités pour minimiser les expériences négatives et promouvoir les expériences positives. Voici un exemple de structure juridique éthique visant à fournir des orientations et à définir les exigences en matière de gestion du bien-être animal au niveau national. Elle comporte quatre niveaux interdépendants : Niveau 1 – Loi ; Niveau 2 – Codes de bien-être/pratiques ; Niveau 3 – Réglementations ; et Niveau 4 – Coopération au niveau national. Il est à noter que bien que le cadre de cette structure juridique soit fondé sur des principes éthiques, l’expression de ces principes est plus implicite qu’explicite. Cependant, l’expression des principes éthiques peut être rendue beaucoup plus explicite lors de la mise en œuvre des exigences légales pour évaluer l’acceptabilité des différentes pratiques en termes de bien-être animal. Ce processus comporte quatre étapes interdépendantes : Étape 1 – Hypothèse de base : Les animaux ont une valeur intrinsèque et un intérêt à mener une vie agréable. Étape 2 – Répartition des Responsabilités : Les humains contrôlent généralement les interactions entre les humains et les animaux et ont la responsabilité globale d’appliquer deux principes : (1) En cas de doute, privilégier l’intérêt de l’animal ; (2) En cas de préoccupations justifiées, l’absence de preuves ne peut jamais justifier une pratique. Étape 3 – Évaluation de l’impact sur les animaux : Utiliser un cadre structuré pour évaluer l’impact des activités initiées par l’humain. Le modèle des cinq domaines est suggéré comme un dispositif approprié à cet effet. Étape 4 – Évaluation rigoureuse : l’objectif est de choisir l’intervention la moins nocive, comme l’exige le principe de proportionnalité qui, une fois choisi, justifie la poursuite de l’intervention. Ce commentaire fournit des exemples de la manière dont le raisonnement éthique et ses conséquences opérationnelles peuvent être rendus visibles à chaque étape du développement, de l’introduction et de l’exploitation des infrastructures de gestion du bien-être animal au niveau national.

Résumé en anglais (original) : The ethical theories considered in this commentary include Anthropocentrism, Dominionism, Utilitarianism, Reverence for Life, Animal Rights, Biocentrism, Ecocentrism and Care Ethics. It is apparent that Utilitarianism provides a motivating rationale for devising legal instruments to manage animal welfare in many countries. The emphasis of different laws spanning many decades paralleled the trajectory of changing attitudes to animals. Initial laws focussed on serious abuse, and were enacted to deal with relative indifference to animal suffering. Anticruelty laws followed; they dealt with a wider range of noxious acts that also cause suffering. Animal Protection laws accommodated a growing acceptance that much less severe, yet still very unpleasant experiences, are of significant welfare concern. These laws and their amendments, plus the associated instruments (e.g., Codes of Welfare/Practice), were increasingly couched using animal welfare terminology. Finally, contemporary laws that focus directly to animal welfare, increasingly refer to a ‘duty of care’ towards animals, entailing responsibilities to minimise negative experiences and to promote positive ones. Outlined here is an example of an ethically-based legal structure for providing guidance and outlining requirements for animal welfare management nationally. It has four interacting levels: Level 1—Law; Level 2—Codes of Welfare/Practice; Level 3—Regulations; and Level 4—Cooperation at a National Level. It is noted that although the framing of this legal structure is based on ethical principles, the expression of those principles is more implicit than explicit. However, expression of the ethical principles can be made much more explicit when putting into effect legal requirements to assess the acceptability of different practices in animal welfare terms. There are four interacting steps in this process: Step 1—the Primary Assumption: Animals have intrinsic value and an interest in having good lives. Step 2—Distribution of Responsibility: Humans usually control human-animal interactions and have an overarching responsibility to operate two principles: (1) If in doubt err on the side of the animal; (2) If there are justified concerns, a lack of evidence can never in itself justify a practice. Step 3—Assessment of Impact on the Animals: Use a structured framework to assess the impact of human-initiated activities. The Five Domains Model is suggested as a suitable device for this. Step 4—Rigorous Evaluation: the aim, to choose the least noxious intervention as required by the Principle of Proportionality which, once chosen, supports a justification to proceed. This commentary provides examples of how ethical reasoning, and its operational consequences, can be made visible at every stage of developing, introducing and operating infrastructures for managing animal welfare nationally.

Logo de la revue Animals
Extrait du site d’Animals