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Initiatives en faveur du bien-être animal

New study unveils how the CAP is contributing to animal welfare and antimicrobial use reduction

By 11 mai 2022mai 30th, 2022No Comments

Type de document : Actualité de la Commission européenne

Auteur : Agriculture and Rural Development

Extrait en français (traduction) : Une nouvelle étude dévoile comment la PAC contribue au bien-être animal et à la réduction de l’utilisation des antimicrobiens.
Aujourd’hui, la Commission européenne a publié une étude examinant comment la politique agricole commune (PAC) 2014-20 a contribué à l’amélioration du bien-être animal et à la réduction de l’utilisation des antimicrobiens. L’étude fournit un aperçu de la situation en matière de bien-être animal et d’utilisation des antimicrobiens dans l’ensemble de l’UE, ainsi que des recommandations pour mieux évaluer les réalisations futures de la PAC 2023-27 à cet égard. L’amélioration du bien-être animal et la lutte contre l’antibiorésistance font partie de l’un des dix objectifs de la nouvelle PAC, à savoir « répondre aux demandes sociétales en matière d’alimentation et de santé ».

Les instruments et mesures de la PAC ont la capacité de contribuer au bien-être des animaux et à la réduction de l’utilisation des antimicrobiens. Dans la plupart des régions/États membres étudiés, le bien-être animal et l’utilisation des antimicrobiens ont été abordés principalement par des mesures de développement rural. Ces mesures se sont avérées plus efficaces lorsqu’elles combinaient des investissements dans de meilleures conditions de logement, d’alimentation et de gestion sanitaire. Par exemple, en sensibilisant les agriculteurs par le biais de services de conseil, d’engagements et de formations. Dans la plupart des États membres/régions étudiés, la conditionnalité par le biais des exigences de la législation européenne sur le bien-être animal et de la législation alimentaire a permis d’influencer efficacement les pratiques des agriculteurs.

La pression de la société civile peut également amener les agriculteurs et les pouvoirs publics à soutenir des changements de pratiques. Par exemple, les normes de commercialisation pour la production d’œufs fixées au niveau de l’UE ont influencé la demande des consommateurs et les choix de production en imposant l’étiquetage obligatoire des œufs en fonction des systèmes de production et des conditions de logement des poules pondeuses.

Dans l’ensemble, la PAC semble avoir contribué à améliorer le bien-être des animaux au niveau local, dans certains secteurs et/ou États membres et régions, en fonction des choix de mise en œuvre. Cependant, il reste difficile d’évaluer les changements réels de pratiques induits par les instruments de la PAC, car nous manquons d’indicateurs pour documenter les progrès réalisés dans la mise en œuvre de certaines mesures, ou leurs effets correspondants.

Cela conduit à un certain nombre de recommandations pour la prochaine PAC. La principale recommandation concerne la mise en œuvre par les États membres de mesures plus généralisées en faveur du bien-être animal. Il conviendrait d’élaborer une méthodologie européenne commune pour documenter les meilleures pratiques de bien-être animal à mettre en œuvre dans les exploitations, avec des objectifs pertinents. L’étude suggère de fournir une vue d’ensemble du nombre d’animaux concernés par les différents types d’interventions visant le bien-être animal et l’utilisation d’antimicrobiens au niveau national. Pour évaluer correctement les effets de la PAC, les données devraient distinguer les différents secteurs concernés (par exemple, bovins, ovins/caprins, porcins, volailles, lapins) et utiliser le nombre d’animaux plutôt que le nombre d’unités de bétail. Les services de conseil devraient également être encouragés, car ils se sont avérés efficaces pour améliorer les connaissances techniques des agriculteurs sur les meilleures pratiques en matière de bien-être animal.

Une autre recommandation consiste à étudier l’extension de l’étiquetage obligatoire à d’autres secteurs de l’élevage, en mentionnant les systèmes de production ou les conditions de logement sur l’étiquette, à l’instar des normes de commercialisation actuelles pour les œufs. Enfin, l’étude propose une méthodologie pour trouver des indicateurs permettant d’évaluer le niveau d’ambition des objectifs en matière de bien-être animal proposés dans les plans stratégiques de la PAC. Elle fixe également des objectifs quantifiés sur l’utilisation des antimicrobiens reflétant les efforts que chaque État membre doit entreprendre pour se conformer à la stratégie « de la ferme à la fourchette » visant à réduire, au niveau de l’UE, les ventes d’antimicrobiens pour les animaux d’élevage de 50% d’ici 2030. L’étude a été réalisée par un consortium en tenant compte de la période de programmation 2014-20. Elle s’appuie sur les informations recueillies dans le cadre de 11 études de cas menées dans toute l’UE et de multiples entretiens avec les principales parties prenantes, ainsi que sur une analyse approfondie des données et une revue de la littérature.

Extrait en anglais (original) : Today, the European Commission published a study examining how the Common Agricultural Policy (CAP) 2014-20 contributed to improving animal welfare and reducing antimicrobial use. The study provides a snapshot of the situation regarding animal welfare and use of antimicrobials throughout the EU, as well as recommendations to better assess the future achievements of the CAP 2023-27 in that regard. Improving animal welfare and combatting antimicrobial resistance are included in one of the ten objectives of the new CAP, “responding to societal demands on food and health”.

CAP instruments and measures have the ability to contribute to animal welfare and antimicrobial use reduction. In most of the regions/Member States studied, animal welfare and antimicrobial use were mostly addressed through rural development measures. They proved to be most effective when combining investments in better housing conditions, feeding, and health management. For example, by increasing awareness among farmers via advisory services, commitments and training. In most Member States/regions studied, cross-compliance through requirements of the EU legislation on animal welfare and food law was effective in influencing farmers’ practices.

Pressure from civil society can also lead farmers and managing authorities to support changes in practices. For example, marketing standards for egg production set at EU level influenced consumer demand and production choices by requiring mandatory labelling of eggs according to the production systems and housing conditions of laying hens.

As a whole, the CAP appears to have helped improve animal welfare locally, in specific sectors and/or Member States and regions, depending on the implementation choices. However, it remains difficult to assess the actual changes in practices driven by CAP instruments, since we lack indicators to document progress made in implementing certain measures, or their corresponding effects.

This leads to a number of recommendations for the next CAP. The main recommendation is for Member States to implement more widespread measures targeting animal welfare. A common EU methodology to document best animal welfare practices to implement on-farm, with relevant targets, should be developed.

The study suggests providing a comprehensive overview of the number of animals concerned by different types of interventions addressing animal welfare and antimicrobial use at national level. To properly assess the effects of the CAP, the data should distinguish between the different sectors concerned (e.g. cattle, sheep/goats, pigs, poultry, rabbits) and use the number of animals rather than the number of livestock units. Advisory services should also be encouraged as they have proven to be effective in raising farmers’ technical knowledge on best animal welfare practices.

Another recommendation is to explore the extension of mandatory labelling to other animal-husbandry sectors, by mentioning production systems or housing conditions on the label, similar to the current marketing standards for eggs.

Finally, the study suggests a methodology to find indicators to assess the level of ambition of the targets on animal welfare proposed in the CAP Strategic Plans. It also sets quantified targets on antimicrobial use reflecting the efforts each Member State must undertake to comply with the Farm-to-Fork strategy to reduce, at EU level, sales of antimicrobials for farmed animals by 50% by 2030. The study was carried out by a consortium taking into account the 2014-20 programming period. It relies on information collected from 11 case studies throughout the EU and multiple interviews with key stakeholders, as well as extensive data analysis and literature review.

Lien vers l’étude complète : Study of the CAP measures and instruments promoting animal welfare and the reduction of antimicrobial use

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Extrait du site de la Commission européenne