Type de publication : article scientifique publié dans Animals
Résumé en français (traduction) : Dans des enregistrements vidéo réalisés 24 heures sur 24 sur 20 chevaux hospitalisés en chirurgie orthopédique équine, le comportement de malaise continu a manifestement diminué ou s’est complètement arrêté lorsqu’un soignant s’est approché du cheval ou a interagi avec lui, puis a repris après le départ du soignant. Pour l’ensemble des 20 patients, le degré de réduction était potentiellement important pour les décisions de gestion clinique. Les rubriques actuelles de notation de la douleur clinique composite équine de pointe reposent sur l’observation du comportement de malaise en combinaison avec des mesures physiologiques, telles que la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la température corporelle et la motilité intestinale. Toutes ces mesures sont généralement évaluées simultanément lors de la visite d’un soignant. Cela soulève la question de savoir si l’inconfort des patients équins est systématiquement sous-estimé au point de compromettre leur bien-être. Bien que cela soit particulièrement préoccupant pour les services vétérinaires, cette caractéristique naturelle des chevaux de ne montrer que peu d’indications d’inconfort ou d’invalidité en présence de prédateurs est également susceptible de retarder la reconnaissance de la maladie chez les chevaux en général.
Résumé en anglais (original) : In 24-h video-recorded samples of 20 hospitalized equine orthopedic surgery patients, ongoing discomfort behavior conspicuously diminished or stopped altogether, when a caretaker approached or interacted with the horse, and then resumed after the caretaker’s departure. For all 20 patients, the degree of reduction was potentially important to clinical management decisions. Current state-of-the-art equine clinical composite pain scoring rubrics rely on observations of discomfort behavior in combination with physiologic measures, such as heart rate, respiratory rate, body temperature, and gut motility. All of these are typically assessed concurrently during a visit by a caretaker. This raises concern that discomfort in equine patients is routinely underestimated in ways that might compromise patient welfare. While this is especially of concern for veterinary hospitals, this natural characteristic of horses to show little indication of discomfort or disability in the presence of predators is also likely to delay recognition of disease in horses in general.