Type de document : revuescientifique publiée dans Animals
Auteurs : E. James Squires, Christine Bone, Jocelyn Cameron
Résumé en français (traduction) : L’odeur de verrat est causée par l’accumulation d’androstenone et de skatole et d’autres indoles dans la graisse ; elle est régulée par l’équilibre entre la synthèse et la dégradation de ces composés et peut être affectée par un certain nombre de facteurs, notamment l’environnement et les pratiques d’élevage, la maturité sexuelle, la nutrition et la génétique. L’odeur de verrat peut être contrôlée par immunocastration, mais cette pratique n’a pas été acceptée dans certains pays. La génétique offre une solution à long terme au problème de l’odeur de verrat par la sélection ou l’édition du génome. Un certain nombre de stratégies à court terme ont été proposées pour lutter contre l’odeur de verrat, mais elles peuvent avoir des effets contradictoires et il y a trop de variabilité entre les races et les individus pour mettre en œuvre une solution globale. C’est pourquoi nous proposons une approche précise de la gestion d’élevage afin de développer des solutions pour contrôler l’odeur de verrat. Cela implique de déterminer les différences dans les processus métaboliques et les variations génétiques à l’origine de l’odeur de verrat dans des groupes spécifiques de porcs et d’utiliser ces informations pour concevoir des traitements personnalisés basés sur la cause de l’odeur de verrat. Le profilage génétique, protéomique ou métabolomique peut ensuite être utilisé pour identifier et mettre en œuvre des solutions efficaces contre l’odeur de verrat pour des populations d’animaux spécifiques.
Résumé en anglais (original) : Boar taint is caused by the accumulation of androstenone and skatole and other indoles in the fat; this is regulated by the balance between synthesis and degradation of these compounds and can be affected by a number of factors, including environment and management practices, sexual maturity, nutrition, and genetics. Boar taint can be controlled by immunocastration, but this practice has not been accepted in some countries. Genetics offers a long-term solution to the boar taint problem via selective breeding or genome editing. A number of short-term strategies to control boar taint have been proposed, but these can have inconsistent effects and there is too much variability between breeds and individuals to implement a blanket solution for boar taint. Therefore, we propose a precision livestock management approach to developing solutions for controlling taint. This involves determining the differences in metabolic processes and the genetic variations that cause boar taint in specific groups of pigs and using this information to design custom treatments based on the cause of boar taint. Genetic, proteomic or metabolomic profiling can then be used to identify and implement effective solutions for boar taint for specific populations of animals.