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Cognition-émotionsConduite d'élevage et relations humain-animal

Talking to Cows: Reactions to Different Auditory Stimuli During Gentle Human-Animal Interactions

By 15 octobre 2020octobre 27th, 2020No Comments

Type de document : article scientifique publié dans Frontiers in Psychology

Auteurs : Annika Lange, Lisa Bauer, Andreas Futschik, Susanne Waiblinger, Stephanie Lürzel

Résumé en français (traduction) : La qualité de la relation animal-humain et, par conséquent, le bien-être des animaux peuvent être améliorés par des interactions douces telles que les caresses et les conversations. La perception de différents stimuli au cours de ces interactions joue probablement un rôle clé dans l’expérience émotionnelle des animaux, mais les études sont rares. Lors des expériences, la standardisation des stimuli verbaux pourrait être accrue par l’utilisation d’un enregistrement. Cependant, l’utilisation d’un enregistrement pourrait influencer la perception différemment de la parole « en direct », qui est plus proche de la pratique à la ferme. Ainsi, nous avons comparé les réactions des génisses (n = 28) aux caresses pendant qu’un expérimentateur parlait de manière apaisante (« en direct ») ou pendant qu’un enregistrement de l’expérimentateur parlant de manière apaisante était diffusé (« playback »). Chaque animal a été testé trois fois par condition et chaque essai comportait trois phases : avant la stimulation, pendant la stimulation (caresses et paroles) et après la stimulation. Dans les deux conditions, des phrases similaires à contenu positif ont été prononcées calmement, en utilisant de longues voyelles basses. Tous les tests ont été enregistrés sur vidéo et analysés pour détecter les comportements associés à différents états affectifs. Les effets sur les paramètres cardiaques des génisses ont été évalués à l’aide d’une analyse de la variabilité du rythme cardiaque. Indépendamment des stimuli auditifs, de plus longues durées d’étirement du cou se sont produites pendant les caresses, ce qui soutient notre hypothèse d’une perception positive des caresses. L’observation des positions des oreilles a révélé des durées plus longues de la position « dos au mur » et moins de battements d’oreille et de changements de position des oreilles pendant les caresses. La diminution prévue de la fréquence cardiaque pendant les caresses n’a pas été confirmée ; à la place, nous avons constaté une légère augmentation de la fréquence cardiaque moyenne pendant les caresses, suivie d’une diminution de la fréquence cardiaque, qui était plus forte après des caresses avec des conversations en direct. En combinaison avec les différences dans les paramètres de la variabilité de la fréquence cardiaque, nos résultats suggèrent que la conversation en direct pourrait avoir été plus agréable pour les animaux et avoir eu un effet relaxant plus fort que le « playback ». Les résultats concernant les effets du degré de standardisation du stimulus sur la variabilité des données n’ont pas été concluants. Nous concluons donc que l’utilisation de stimuli auditifs enregistrés pour promouvoir des états affectifs positifs lors d’interactions entre l’homme et l’animal dans des contextes expérimentaux est possible, mais pas nécessairement préférable.

Résumé en anglais (original) : The quality of the animal-human relationship and, consequently, the welfare of animals can be improved by gentle interactions such as stroking and talking. The perception of different stimuli during these interactions likely plays a key role in their emotional experience, but studies are scarce. During experiments, the standardization of verbal stimuli could be increased by using a recording. However, the use of a playback might influence the perception differently than “live” talking, which is closer to on-farm practice. Thus, we compared heifers’ (n = 28) reactions to stroking while an experimenter was talking soothingly (“live”) or while a recording of the experimenter talking soothingly was played (“playback”). Each animal was tested three times per condition and each trial comprised three phases: pre-stimulus, stimulus (stroking and talking) and post-stimulus. In both conditions, similar phrases with positive content were spoken calmly, using long low-pitched vowels. All tests were video recorded and analyzed for behaviors associated with different affective states. Effects on the heifers’ cardiac parameters were assessed using analysis of heart rate variability. Independently of the auditory stimuli, longer durations of neck stretching occurred during stroking, supporting our hypothesis of a positive perception of stroking. Observation of ear positions revealed longer durations of the “back up” position and less ear flicking and changes of ear positions during stroking. The predicted decrease in HR during stroking was not confirmed; instead we found a slightly increased mean HR during stroking with a subsequent decrease in HR, which was stronger after stroking with live talking. In combination with differences in HRV parameters, our findings suggest that live talking might have been more pleasurable to the animals and had a stronger relaxing effect than “playback.” The results regarding the effects of the degree of standardization of the stimulus on the variability of the data were inconclusive. We thus conclude that the use of recorded auditory stimuli to promote positive affective states during human-animal interactions in experimental settings is possible, but not necessarily preferable.

Article ayant fait l’objet d’une actualité dans farminguk.com : Cows like ‘live’ chat more than recorded voice, study finds

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Extrait du site de Frontiers in psychology