Type de document : article publié dans Pig Progress
Auteurs : Rosalie van Emous, Lucie Ouine, Sterre van Zaalen, Gilles Caby, Maud Le Gall and Graziano Mantovani, Cargill
Extrait en français (traduction) : Le bien-être des porcs exige une approche globale
Les questions de bien-être en production porcine, comme la morsure de la queue et les comportements agressifs, sont de plus en plus importantes aux yeux des détaillants, des consommateurs et des pouvoirs publics. Les comportements indésirables sont un problème multifactoriel, et des diagnostics adaptés aux exploitations sont nécessaires avant qu’une solution puisse être proposée.
Les progrès réalisés dans les programmes d’élevage de porcs et les infrastructures modernes dans le secteur de l’agriculture ont permis d’améliorer les performances des porcs. Toutefois, cela a créé une augmentation exponentielle du nombre de facteurs à prendre en compte pour gérer efficacement l’exploitation.
Les changements sociaux (tels que le regroupement ou le mélange des porcs), le climat, le logement et l’environnement sont autant de facteurs qui influeront sur le comportement des élevages de porcs et qui conduiront, par exemple, à des morsures de queue. Les travaux de recherche ont permis d’identifier de multiples causes potentielles de morsure de la queue et d’agression chez les porcs. Si on les additionne, il est clair qu’il existe de nombreuses possibilités de comportement anormal chez les porcs.
La complexité du problème est illustrée par un débat entre les scientifiques et les éleveurs de porcs néerlandais qui a révélé des différences dans leur compréhension des questions liées au bien-être, comme les morsures de queue. […] les producteurs considèrent généralement l’environnement, la densité d’élevage et la santé comme les principales causes des problèmes de bien-être liés au comportement. Alors que les recherches ont classé l’ennui, avec l’incapacité des porcs à exprimer leur comportement naturel, comme étant le facteur le plus important.
Extrait en anglais (original) : Welfare issues in pig production, like tail biting and aggression, are increasingly important in the eyes of retailers, consumers and government entities. Adverse behaviour is a multifactorial problem, and proper on-farm diagnostics are needed before a solution can be proposed.
Advancements in pig breeding programmes and modern infrastructure in farming have boosted livestock performance. However, this has created an exponential increase in the number of possible factors that need to be considered to efficiently manage the farm.
Social changes (such as regrouping or mixing of pigs), climate, housing and the environment will all affect behaviour in pig herds leading, for example, to tail biting. Research has identified multiple potential causes of tail biting and aggression in pigs. If these are added together, it is clear that there are many opportunities for abnormal behaviour in pigs.
The complexity of the problem is exemplified by an open dialogue between scientists and Dutch pig farmers that revealed differences in their understanding of welfare-related issues, such tail biting. Figure 1 shows that producers typically consider the environment, stocking density and health as the key causes for behavioral-welfare problems. While researches have ranked boredom, with the inability of pigs to express their natural behaviour, significantly higher than any other single factor.