Type de document : Article publié sur le site Euractiv
Auteur : Magdalena Pistorius
Extrait en français (traduction) : L’Allemagne envisage d’instaurer une nouvelle taxe sur le bien-être animal afin de contribuer à l’amélioration des normes en matière d’élevage.
L’Allemagne envisage des moyens pour financer sa plus grande ambition en matière de normes de bien-être animal, notamment en instaurant une nouvelle taxe sur le bien-être animal, mais l’idée a fait sourciller les agriculteurs allemands, qui craignent d’être exposés à une concurrence déloyale. EURACTIV Allemagne rapporte :
» Notre société veut plus de bien-être animal. Nos agriculteurs veulent plus de bien-être animal. Mais plus de bien-être animal dans les étables et dans les champs n’est pas gratuit ! » C’est ce qu’a déclaré récemment la ministre allemande de l’agriculture, Julia Klöckner, après la présentation d’une étude sur la reconversion de l’élevage en faveur du bien-être animal.
Par ces mots, Klöckner a défendu l’éventuelle restructuration de l’élevage en Allemagne, soulignant que « l’efficacité économique doit aller de pair avec un meilleur bien-être des animaux ».
L’amélioration du bien-être animal est une priorité essentielle de l’UE, qui figure à la fois parmi les neuf objectifs spécifiques de la réforme de la PAC et dans la politique alimentaire phare de la Commission, la stratégie « de la ferme à la table » (F2F), qui inclut l’amélioration du bien-être animal dans le cadre de ses objectifs visant à « mettre en place un système alimentaire européen plus sain et plus durable ».
L’Allemagne s’est montrée particulièrement virulente sur cette question, et Mme Klöckner a été le fer de lance de ce dossier au niveau européen.
En décembre, à la fin de la présidence allemande du Conseil de l’UE, les 27 ministres de l’agriculture sont parvenus à un accord sur un label de bien-être animal à l’échelle de l’UE, ce que le ministre a qualifié de « grand pas en avant ».
Extrait en anglais (original) : Germany is considering ways to fund an increased ambition in animal welfare standards, including a new levy on animal welfare, but the idea has raised eyebrows among German farmers, who are concerned they will be exposed to unfair competition. EURACTIV Germany reports.
“Our society wants more animal welfare. Our farmers want more animal welfare. But more animal welfare in the stables and on the fields is not for free!” Germany’s agriculture minister, Julia Klöckner, said recently after the presentation of a study on the animal welfare-friendly conversion of livestock farming.
With these words, Klöckner defended the possible restructuring of livestock farming in Germany, highlighting that “economic efficiency must go hand in hand with greater animal welfare”.
Improved animal welfare is a key EU priority, featuring both as one of the CAP reform’s nine specific objectives as well as in the Commission’s flagship food policy, the Farm to Fork (F2F) strategy, which includes raising animal welfare as part of its aims to “deliver a healthier and more sustainable EU food system”.
Germany has been particularly vocal on the issue, with Klöckner spearheading the issue at the EU level.
This led to an agreement between the 27 agriculture ministers on an EU-wide animal welfare label in December, at the end of Germany’s EU Council presidency, and the minister called it “a big step forward”.