Type de document : Article publié sur le site de DecodAgri
Auteur : Renaud d’Hardivilliers
Extrait : La majorité des truies issues de l’agriculture conventionnelle* passent une partie de leur vie en cage. Une pratique souvent décriée par les associations animalistes. Mais indépendamment des labels comme le bio, de nouvelles techniques se mettent en place et entraînent une diminution du temps qu’elles passent enfermées. Quand et pourquoi les truies sont-elles en cage ? Quelles sont ces nouvelles techniques qui visent à améliorer le bien-être animal ? Explications. […]
Oui, une grande majorité des truies passent une partie de leur vie en cage. Des conditions d’élevage qui ne maximisent pas leur bien-être. En agriculture conventionnelle la contention permet de limiter les problèmes de reproduction et les écrasements de porcelets et apporte un confort de travail à l’éleveur. Mais depuis 2013, l’essentiel de la gestation se fait en case collective. Concernant la maternité, une nouvelle installation, appelée « maternité liberté » arrive sur le marché. Elle est techniquement au point mais son frein est financier et n’apporte pas de plus-value sur le prix de vente des cochons. Par ailleurs, il n’existe aujourd’hui aucune norme concernant les cases maternité liberté et cela freine certains éleveurs à franchir le pas.
Concernant l’insémination artificielle et le début de la gestation, la mise en contention sécurise la reproduction pendant le 1er mois de gestation. Dans plusieurs pays européens, la tendance est à réduire cette phase de contention.