Type de document : Article publié dans La Tribune de Genève
Auteur : ATS
Extrait : L’initiative « Non à l’élevage intensif » défend exclusivement les animaux détenus à des fins agricoles. Avec son contre-projet direct, le gouvernement veut également prendre en compte les autres animaux.
Le bien-être animal doit être inscrit dans la Constitution et étendu à tous les animaux. Le Conseil fédéral a transmis mercredi au Parlement un contre-projet direct à l’initiative «Non à l’élevage intensif», reprenant les éléments centraux du texte.
Le gouvernement soutient l’objectif principal du texte. Avec le contre-projet direct, le principe général de bien-être animal sera inscrit dans la Constitution et concernera tous les animaux. Il va donc au-delà de ce que requiert l’initiative, qui se réfère exclusivement aux animaux détenus à des fins agricoles. […]
Avec son contre-projet direct, le Conseil fédéral propose d’inscrire dans la Constitution des critères comme un hébergement respectueux, des sorties régulières, des conditions respectueuses lors de l’abattage. Les exigences minimales dans ces trois domaines seront renforcées pour tous les animaux de rente.
Les porcs devront disposer d’aires de repos recouvertes de litière. Tous les animaux de rente devront soit être détenus en stabulation libre, soit pouvoir sortir à l’air libre chaque jour. Lors de leur abattage, douleurs, souffrances et anxiété devront être évitées par tous les moyens possibles et raisonnables.
Article sur le même sujet publié dans AgriHebdo le 19 mai 2021 : L’USP [Union Suisse des Paysans] regrette la décision du Conseil fédéral