Type de document : Article publié dans la Dépêche vétérinaire
Auteur : P-L H
Extrait : En vue de l’interdiction de la castration à vif des porcelets au 1er janvier 2022, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a annoncé, lors de l’assemblée générale de l’interprofession porcine, le 6 juillet, qu’il avait pour objectif qu’au moins trois protocoles d’anesthésie locale soient rendus disponibles aux éleveurs à cette échéance.
En effet, trois produits anesthésiques (et leurs protocoles d’application respectifs) intéressent la filière, qui ont été présentés lors de l’assemblée générale : la procaïne, qui est actuellement disponible mais jugée insuffisamment efficace par certains vétérinaires ; le tri-solfen, qui ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) en Europe ; et la lidocaïne, dont l’AMM ne concerne pas le porc.
Protocoles déjà mobilisables
« Deux des trois protocoles présentés ce matin sont d’ores et déjà mobilisables », a annoncé Julien Denormandie. « Le travail se poursuit avec l’interprofession et l’Agence nationale du médicament vétérinaire sur le troisième protocole, qui concerne une molécule non autorisée pour qu’il puisse être mis en place d’ici janvier 2022 ».
Par ailleurs, l’assemblée générale n’a pas apporté de nouvel arbitrage professionnel sur ce dossier de la castration ; par exemple, la question de la prise en charge du surcoût de la détection des carcasses odorantes – dont le Centre de rééducation professionnelle de Bretagne propose qu’elle soit réalisée par Uniporc – n’a pas encore été réglée.