Type de document : article publié dans Cheval Magazine
Auteur : Marie Fouque
Extrait : À l’occasion de l’assemblée générale 2022 de la FEI [Fédération Equestre Internationale] qui s’est déroulée le week-end dernier au Cap, en Afrique du sud, la commission d’éthique et de bien-être équin de la FEI a dévoilé les résultats d’enquêtes menées dans l’année. Celles-ci sont agrémentées de recommandations et de pistes à adopter.
Plusieurs sujets ont été mis sur la table : le bien-être du cheval en milieu sportif et l’utilisation de certains équipements. À l’issue de ces enquêtes, certaines utilisations du matériel sont remises en question par la commission.
Les professionnels du monde équestre votent pour une meilleure application des mesures
Deux enquêtes, réalisées plus tôt dans l’année avaient pour objectif de percevoir l’opinion de différents acteurs concernant le bien-être du cheval de sport. La première a été réalisée auprès de 27 710 professionnels du monde équestre (cavaliers, grooms, jockeys, membres de la FEI, vétérinaires, etc.). Pour eux, le bien-être équin se manifeste par la santé mentale (90%), les indicateurs de santé (77%) et l’état physique (63%). Ils sont également 37% à considérer les chevaux comme des partenaires, là où 29% les considèrent comme des membres de la famille. Pour les sports équestres, 78 % des répondants estiment que les normes de bien-être devaient être améliorées. D’ailleurs, 75% d’entre eux s’inquiéteraient pour le bien-être des chevaux, quand utilisés pour le sport. Un résultat qui dénote sachant que la majorité des sondés considèrent que le cheval apprécie fréquemment (46%) voire parfois (45%) être utilisé pour les pratiques sportives. Les préoccupations des professionnels concernent entre autres « l’entraînement, la monte et l’équipement », « reconnaître le stress physique et émotionnel », « la responsabilité, la mise en vigueur et la connaissance » et « les 23 heures restantes ». Pour que l’avenir du sport équestre soit protégé, quelques améliorations doivent être opérées. « Il est important qu’il y ait une meilleure application des règles de bien-être existantes, de nouvelles règles doivent être développées conformément à la science et un niveau requis de connaissances sur le bien-être équestre par ceux qui les côtoient », démontre l’étude.