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Transport, Abattage, Ramassage

Occurrence and reasons for on-farm emergency slaughter of cattle in Norway

By 1 décembre 2022décembre 13th, 2022No Comments

Type de document : article scientifique publié dans Frontiers in Veterinary Science

Auteurs : Gíslína Skúladóttir, Ingrid Hunter-Holmøy, Clare Joan Phythian, Guro Myhrene, Adam Dunstan Martin

Résumé en français (traduction) : Occurrence et raisons de l’abattage de bovins en urgence à la ferme en Norvège
L’abattage d’urgence à la ferme (AUF) représente plus de 4 % de l’ensemble des abattages de bovins en Norvège. Cette pratique soulève des questions de bien-être animal, de santé publique et de durabilité de la production bovine. L’objectif de cette étude était de décrire les raisons de l’AUF telles que mentionnées sur le certificat vétérinaire de l’AUF. Les certificats vétérinaires relatifs à l’AUF pour chaque animal abattu dans quatre abattoirs sélectionnés pendant 4 mois (janvier-avril-juillet-octobre) en 2018 ont été retranscrits dans une base de données. Les données secondaires ont été extraites des bases de données nationales sur les bovins et utilisées pour compléter les données primaires avec des informations sur la race, le sexe et la date de naissance des animaux. Les races ont été classées en 2 catégories : bovins laitiers et bovins de boucherie. Les raisons de l’abattage étaient indiquées en toutes lettres sur les certificats et ont été classées dans l’étude selon 5 catégories : décubitus, glande mammaire, obstétrique, locomotion, et autre, avec un total de 20 sous-catégories pour plus de détails. Au total, 2 229 formulaires ont été inclus dans l’étude. Treize races étaient représentées, bien que dominées par la Rouge norvégienne dans le secteur laitier et les races croisées dans le secteur de boucherie. Parmi les bovins de l’étude, 46% ont été abattus pour des raisons de locomotion, dont près de la moitié pour cause de boiterie. En outre, 23% des bovins de l’étude ont été abattus pour cause de décubitus et 17% pour cause de prolapsus ou de dystocie. Une plus grande proportion de vaches laitières ont été abattues pour des raisons liées aux glandes mammaires que de vaches de boucherie, soit 10 et 2% respectivement. Près de 30% des vaches de boucherie ont été abattues pour des raisons obstétriques, contre 12% des vaches laitières. Les résultats de cette étude font la lumière sur les raisons de l’AUF, ce qui est très pertinent pour des discussions plus approfondies sur la durabilité de la production bovine et le bien-être animal lié à la mortalité à la ferme.

Résumé en anglais (original) : On-farm emergency slaughter (OFES) accounts for more than 4% of all cattle slaughter in Norway. The practice raises questions about animal welfare, public health, and the sustainability of cattle production. The objective of this study was to describe the reasons for OFES as stated on the OFES veterinary certificate. Veterinary certificates for OFES for each animal slaughtered in four chosen slaughterhouses from 4 months (January–April–July–October) in 2018 were transcribed into a database. Secondary data were extracted from national cattle databases and used to supplement primary data with information on breed, sex, and birth date. Breeds were divided into dairy and beef cattle. The reasons for slaughter were reported in text on the certificates and were categorized in the study into 5 reasons: recumbency, mammary gland, obstetrics, locomotion, and other, with a total of 20 subcategories for detail. In total, 2,229 forms were included in the study. Thirteen breeds were represented, although dominated by Norwegian Red within dairy and crossbreed within beef. Of the cattle in the study, 46% were slaughtered for locomotion reasons, thereof almost half for lameness. Furthermore, 23% of the cattle in the study were slaughtered for recumbency and 17% for prolapse or dystocia. A higher proportion of dairy cows were slaughtered because of reasons related to mammary glands than beef cows, 10 and 2%, respectively. Almost 30% of beef cows were slaughtered for obstetrics reasons compared to 12% of dairy cows. The results of this study shed light on the reasons for OFES, which is highly relevant to greater discussions of sustainability in cattle production and animal welfare related to on-farm mortality.

 

 

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Extrait du site de Frontiers in Veterinary Science