Skip to main content
Ethique-sociologie-philosophie-droit

Veganism and animal welfare: scientific, ethical, and philosophical arguments

By 1 mai 2023juillet 31st, 2023No Comments

Type de document : revue scientifique publiée dans le Journal of Animal Behaviour and Biometeorology

Auteurs : Daniel Mota-Rojasa, Alexandra L. Whittakerb, Leonardo Thielo de la Vegac | Marcelo Ghezzid, Karina Lezama-Garcíaa, Adriana Domínguez-Olivaa, Isabel Falcóna, Alejandro Casas-Alvaradoa, María Alonso-Spilsbury

Résumé en français (traduction) : Véganisme et bien-être animal : arguments scientifiques, éthiques et philosophiques
Le but de cet article de synthèse est de comprendre la position des végétaliens et des personnes qui consomment des aliments d’origine animale d’un point de vue impartial, mais en s’appuyant sur des preuves scientifiques. Les personnes qui mangent de la viande disposeront ainsi d’arguments scientifiques et éthiques pour défendre leur autonomie alimentaire dans le contexte du conflit moral qui a émergé dans les sociétés à propos de la consommation de viande et de produits animaux, qui est critiquée – parfois même attaquée – par les activistes, les ovolactovégétariens ou les végétariens dont les habitudes alimentaires mettent l’accent sur le respect éthique et moral des animaux. Ces personnes refusent de manger de la viande et des produits d’origine animale, mais manquent parfois de respect à l’égard de ceux qui en mangent. Au cours des dernières décennies, le végétalisme et le végétarisme ont atteint leur apogée dans certaines sociétés occidentales, où ils sont souvent considérés comme une option saine pour les humains, qui favorise simultanément le bien-être des animaux et de l’environnement. Si ces régimes peuvent présenter de nombreux avantages, ils peuvent aussi comporter des risques pour la santé en n’apportant pas l’équilibre et les compléments alimentaires nécessaires. Plusieurs chercheurs s’accordent à dire qu’ils ne conviennent pas aux femmes enceintes, aux enfants, ni aux animaux de compagnie carnivores ou omnivores. L’examen des articles scientifiques favorables et défavorables aux régimes alimentaires dépourvus de protéines d’origine animale nous amène à conclure que ces changements alimentaires, à eux seuls, ne réduisent pas la souffrance animale ni la pollution générée par les filières viande, lait et volaille. Enfin, il est important de considérer que, malgré l’opinion populaire selon laquelle le végétarisme et le végétalisme sont des alternatives alimentaires saines, le régime doit être individualisé et équilibré en fonction de chaque étape du cycle de vie.

Résumé en anglais (original) : The justification for this review article is to understand the position of vegans and those individuals who consume food of animal origin from an unbiased perspective but with a grounding in scientific evidence. This will provide people who eat meat with scientific and ethical arguments to defend their alimentary autonomy in the context of the moral conflict that has emerged in societies regarding the consumption of meat and animal products, which is criticized –sometimes even attacked– by activists, ovolactovegetarians, or vegetarians with alimentary habits that stress ethical and moral respect for animals. These individuals refuse to eat meat and animal products but sometimes show disrespect for those who do. In recent decades, veganism and vegetarianism have reached an apogee in some western societies where they are often considered a healthy option for humans that simultaneously fosters animal and environmental welfare. While those diets may provide numerous benefits, they can also entail health risks by failing to provide balance and necessary dietary supplements. Various researchers concur that they are not appropriate for pregnant women, children, or carnivorous or omnivorous pets. Our review of scientific articles in favor and against dietary regimens that lack protein of animal origin leads to the conclusion that these dietary changes, on their own, do not reduce animal suffering or the contamination generated by the meat, dairy, and poultry industries. Finally, it is important to consider that, despite the popular opinion that vegetarianism and veganism are healthy diet alternatives, the diet must be individualized and well-balanced according to each stage of their life cycle.

Extrait du site du Journal of Animal Behaviour and Biometeorology