Type de document : actualité du Centre d’études et de prospective du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire
Auteur : Franck Bourdy, Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Extrait : L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié en décembre une étude prospective sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’élevage. L’accroissement des besoins alimentaires mondiaux en produits d’origine animale se traduira, si aucune mesure n’est prise, par une augmentation des émissions. Aujourd’hui, ces dernières varient selon les espèces considérées : 62 % sont imputables aux bovins, 14 % aux porcins, 9 % aux volailles, 8 % aux buffles et 7 % aux petits ruminants.
Le rapport estime les réductions d’émissions liées à la mise en œuvre de différentes techniques, qui permettent en même temps de répondre aux besoins alimentaires. L’augmentation de la productivité, la sélection génétique et l’amélioration de la santé des animaux présentent un fort potentiel de réduction de GES. Cette dernière solution participe aussi à l’augmentation de la productivité, des animaux en bonne santé ayant une meilleure efficience. L’agroforesterie et l’optimisation du pâturage tournant permettent elles aussi d’augmenter la capacité de séquestration des GES.
Lien vers le rapport de la FAO (77 pages) : Pathways towards lower emissions – A global assessment of the greenhouse gas emissions and mitigation options from livestock agrifood systems