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Ethique-sociologie-philosophieTransport, Abattage, Ramassage

Animal welfare at slaughter: perceptions and knowledge across cultures

By 12 mai 2024juin 12th, 2024No Comments

Type de document : enquête sociologique publiée dans Frontiers in Animal Science

Auteurs : Michelle Sinclair, Maria José Hötzel, Natasha Y. P. Lee, Maria Catalina T. de Luna, Arvind Sharma, Musadiq Idris, Mohammad Ariful Islam, Oluwaseun S. Iyasere, Grisel Navarro, Abdelkareem A. Ahmed, Georgette Leah Burns, Michael Curry, Jeremy N. Marchant

Résumé en français (traduction) : Le bien-être des animaux au moment de l’abattage : perceptions et connaissances à travers les cultures
La plupart des gens dans le monde mangent de la viande et des milliards d’animaux sont abattus chaque année pour répondre à cette demande. Pour beaucoup, manger de la viande est une activité bioculturelle ancrée dans la tradition et formatrice de cuisines et d’identités. Manger de la viande s’accompagne toutefois d’une myriade de considérations éthiques et pratiques. Parallèlement aux préoccupations relatives aux droits des animaux et à la durabilité environnementale qui entourent l’impact de l’abattage des animaux pour la viande, la science du bien-être animal a identifié de nombreuses façons dont les animaux peuvent souffrir au niveau individuel au cours des différentes méthodes d’abattage. Les pratiques d’abattage diffèrent d’un pays à l’autre et la mesure dans laquelle la culture et les interprétations régionales de la religion influencent les attentes des consommateurs et leur perception de la souffrance lors de l’abattage est relativement peu connue. Nous commençons à combler certaines de ces lacunes en menant une enquête auprès de 4 291 membres du grand public afin d’évaluer les connaissances et les attitudes relatives au bien-être animal lors de l’abattage dont l’abattage religieux, dans 14 pays culturellement et religieusement diversifiés et dans les langues locales ; Australie, Philippines, Nigeria, Royaume-Uni et États-Unis (anglais), Bangladesh (bengali), Brésil (portugais), Chili (espagnol), Chine (chinois traditionnel), Inde (hindi et anglais), Malaisie (bahasa malay, chinois et anglais), Pakistan (ourdou), Soudan (arabe) et Thaïlande (thaï). Nos résultats montrent que dans les pays très développés où l’exposition à l’abattage est faible, l’aisance à assister à l’abattage et les connaissances sur le bien-être des animaux lors de l’abattage et l’application locale de l’étourdissement sont également faibles. Il existe des différences culturelles et religieuses selon les pays, mais dans tous les pays, à l’exception du Bangladesh, la majorité des participants ont déclaré qu’il leur importait que les animaux ne souffrent pas pendant l’abattage, et dans la plupart des pays, les participants préféreraient que les animaux soient rendus inconscients avant d’être abattus (étourdissement avant l’abattage), y compris dans les pays où cette pratique n’est pas encore très répandue. Ces résultats suggèrent que le souci de réduire la souffrance des animaux pendant l’abattage est une tendance humaine universelle, plutôt qu’un développement culturel, tandis que l’opinion sur la meilleure façon d’y parvenir (c’est-à-dire étourdir ou ne pas étourdir) peut être culturelle et liée aux interprétations locales des exigences religieuses en matière d’abattage. Les résultats de cette étude indiquent aux industries de la viande et aux gouvernements qu’il est nécessaire de revoir et d’améliorer en permanence les procédures de bien-être animal lors de l’abattage afin de continuer à répondre à l’évolution de l’opinion publique.

Résumé en anglais (original) : Most people around the world eat meat and billions of animals are slaughtered each year to meet that demand. For many, eating meat is a biocultural activity steeped in tradition and formative in cuisines and identity. Eating meat, however, comes with a myriad of ethical and practical considerations. In tandem with animal rights and environmental sustainability concerns surrounding the impact of animal slaughter for meat, animal welfare science has identified numerous ways animals may suffer on an individual level during various methods of slaughter. Practices of slaughter differ around the world and the degree to which culture and regional interpretations of religion impact consumer expectations and perceptions of suffering at slaughter are relatively unknown. We begin to address some of these gaps by conducting a survey of 4,291 members of the general public to assess knowledge and attitudes around animal welfare at slaughter and religious slaughter, across 14 culturally and religiously diverse countries in local languages; Australia, Philippines, Nigeria, United Kingdom and United States (English), Bangladesh (Bengali), Brazil (Portuguese), Chile (Spanish), China (Traditional Chinese), India (Hindi and English), Malaysia (Bahasa Malay, Chinese and English), Pakistan (Urdu), Sudan (Arabic) and Thailand (Thai). Our results demonstrate that in highly developed countries where exposure to slaughter is low, comfort witnessing slaughter and knowledge about animal welfare at slaughter and the local application of stunning is also low. Cultural and religious differences exist by country, however in all countries except Bangladesh, the majority of participants stated that it mattered to them that animals do not suffer during slaughter, and in most countries, participants would prefer that animals be rendered unconscious before they are slaughtered (preslaughter stunning); including in countries where this practice is not currently widespread. These findings suggest that concern for the reduction of animal suffering during slaughter is a universal human tendency, rather than a cultural development, while opinion of how best to achieve this (i.e., to stun or not to stun) may be cultural and tied to local interpretations of religious slaughter requirements. The findings of this study serve as an indication for meat industries and governments that continual review and improvement of animal welfare processes at slaughter are required to continue to meet evolving general public sentiment.

 

 

Extrait du site de Frontiers in Animal Science