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Ethique-sociologie-philosophie-droitOne Welfare

Neutralisation techniques used by defendants charged with animal welfare offences in Finland

By 16 septembre 2024janvier 14th, 2025No Comments

Type de document : article scientifique publié dans Animal Welfare

Auteurs : Valtonen E., Hänninen L., Valros A., Koskela T.

Résumé en français (traduction) : Techniques de neutralisation utilisées par les prévenus accusés d’infractions liées au bien-être des animaux en Finlande
Les infractions liées au bien-être des animaux englobent une gamme hétérogène de délits, dont la violence et diverses formes de négligence à l’égard des besoins des animaux. Cependant, la compréhension des rationalisations des délinquants concernant leur comportement criminel à l’égard des animaux est limitée, bien que cette information soit essentielle pour améliorer la prévention de ces crimes. Nos données comprennent 1 443 jugements pour des délits liés au bien-être animal en Finlande entre janvier 2011 et mai 2021. Nous avons catégorisé les rationalisations utilisées par les défendeurs et identifié les différences entre les profils des délinquants en fonction du type d’infraction. Presque tous les défendeurs ont répondu aux accusations. Dans l’ensemble, les défendeurs ont le plus souvent fait appel à leur situation difficile, par exemple le manque de ressources. Les prévenus accusés de délits contre des animaux de production ont fourni plus d’explications que les autres prévenus et ont souvent nié être responsables des animaux ou leur avoir causé un quelconque dommage, et ont invoqué des problèmes financiers, les conditions météorologiques et le fait d’avoir un trop grand nombre d’animaux. En outre, ils ont fréquemment contesté les normes, en faisant notamment appel à l’immoralité des autorités, qui étaient pour la plupart des vétérinaires officiels. Les prévenus accusés d’infractions liées à l’accumulation compulsive d’animaux ont rationalisé leurs actes de la même manière que les éleveurs d’animaux de production, alors que ceux qui sont accusés d’avoir commis des crimes violents contre des animaux ont plus souvent invoqué le comportement provocateur ou problématique de l’animal victime. Nos résultats corroborent l’observation selon laquelle les éleveurs peuvent percevoir négativement la surveillance officielle de la protection des animaux. Les crimes violents contre le bien-être des animaux et l’accaparement d’animaux se distinguent comme types de crimes au niveau des rationalisations. Les différences entre les types d’infractions et les motivations sous-jacentes des délinquants devraient être prises en compte lors de l’élaboration de systèmes de contrôle du bien-être des animaux, de systèmes de soutien agricole et de prévention de la criminalité.

Résumé en anglais (original) : Animal welfare offences encompass a heterogeneous range of crimes, including violence and various forms of negligence toward animals’ needs. However, there is limited understanding of the offenders’ rationalisations concerning their criminal behaviour against animals, despite this information being essential for enhancing the prevention of these crimes. Our data comprised 1,443 judgements in animal welfare offences in Finland between January 2011 and May 2021. We categorised the rationalisations used by defendants and identified differences between offender profiles according to the offence type. Nearly all defendants responded to the charges. Overall, defendants appealed most often to their challenging circumstances, e.g. a lack of resources. Defendants charged with offences against production animals offered more explanations than the other defendants and often denied their responsibility for the animals, or having caused them any harm, and appealed to financial problems, weather conditions, and having too many animals. Moreover, they frequently challenged the norms, appealing in particular to the immorality of the authorities, who were mostly official veterinarians. Defendants charged with animal hoarding offences rationalised their actions similarly to animal farmers, whereas those charged with violent crimes against animals more often cited provocative or otherwise problematic behaviour of the animal victim. Our results support the observation that farmers may perceive official animal welfare supervision negatively. Violent animal welfare crimes and animal hoarding stand out as distinctive types of crime at the level of rationalisations. The differences between offence types and offenders’ underlying motivations should be considered when developing animal welfare control, agricultural support systems, and crime prevention.

Extrait du site d’Animal Welfare