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Initiatives en faveur du BEA

Un seul numéro contre la maltraitance animale, le 36 77 : 18 000 appels en deux mois

By 22 septembre 2024octobre 11th, 2024No Comments

Type de document : article publié dans Ouest France

Auteure : Christel Trinquier

Extrait : Dans les milieux de la protection animale, on en parle depuis les années 1995 : mettre en place un numéro d’appel national unique où les particuliers pourraient signaler directement les actes de maltraitance sur animaux dont ils sont témoins. Chose faite depuis le 24 juin 2024 avec l’ouverture du 36 77, une ligne téléphonique gratuite, opérationnelle sept jours sur sept, de 9 h à 19 h en semaine (et de 10 h à 17 h le week-end). Preuve si besoin était que l’initiative répond à un besoin réel : dans les deux mois qui ont suivi son lancement, le 36 77 a reçu pas moins de 18 000 appels. À l’origine de l’initiative, on trouve le Conseil national de protection animale (CNPA), présidé par Loïc Dombreval, dont on connaît le rôle actif dans l’élaboration de la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale. Face à un cas de maltraitance, les Français sont dans leur grande majorité démunis, explique-t-il. Ils ne savent pas à qui s’adresser et/ou ne se tournent pas nécessairement vers l’interlocuteur ad hoc. Avec ce numéro unique, nous simplifions leur démarche en même temps que nous pré-traitons les signalements pour une meilleure prise en charge. 
Orienter, filtrer
Plus concrètement, le 36 77 fonctionne comme une plateforme de filtrage et d’orientation :  Nos répondants – tous salariés et dûment formés – vont d’abord évaluer la situation : y a-t-il urgence vitale ? S’agit-il effectivement de maltraitance ou d’un conflit de voisinage (les appels de ce type sont pléthore) ? En fonction des informations collectées, chaque appelant sera renvoyé vers le bon interlocuteur au plus proche du lieu de signalement. Nous n’intervenons pas sur le terrain mais en cas d’urgence vitale, les forces de l’ordre se sont engagées au niveau central à se mobiliser en priorité sur tout signalement qui sera appuyé par le 36 77, précisément parce qu’il a été vérifié. 
Un guichet unique qui devrait soulager les standards des associations de protection animale comme ceux des services de police et de gendarmerie, généralement contactés en première intention.  Le 36 77 rend un vrai service public et nous regrettons que l’État ait répondu absent lorsqu’il s’est agi de financer le projet », déplore Loïc Dombreval. Rappelons que malgré ce que pourrait laisser penser son nom, le CNPA est une association. Reconnue d’utilité générale, elle est exclusivement financée par des acteurs privés. Et actuellement en quête de nouveaux partenaires pour assurer sa nouvelle mission : pour l’heure, les répondants du 36 77 ne sont que sept…

 

 

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Extrait du site de Ouest France