Mot-clé : Intégration cérébrale

Régulation des émotions chez l’animal d’élevage : focus sur les acteurs neurobiologiques

Menant O., Destrez A., Deiss V., Boissy A., Delagrange P., Calendreau L., Chaillou E.

Publié en 2016

La question des émotions des animaux d’élevage s’inscrit dans la volonté d’améliorer les conditions d’élevage en prenant en compte leur bien-être. La genèse des émotions repose sur la capacité cognitive des individus à percevoir, évaluer et réagir à leur environnement. …. Les structures cérébrales du réseau neuronal des émotions sont impliquées dans la perception et le traitement des informations de l’environnement, et/ou dans l’expression des réponses émotionnelles. … . En perspective, il est maintenant nécessaire d’étudier l’impact de l’expérience précoce sur le développement du réseau neuronal des émotions et de mieux comprendre la part de l’évaluation cognitive dans la genèse des émotions.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Ovins, Volailles

Mots-clés : Anxiété, Conscience, Intégration cérébrale, Métacognition, Neurogénèse, Stress

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Douleurs animales. 1. Les mécanismes

Paulmier V., Faure M., Durand D., Boissy A., Cognié J., Eschalier A., Terlouw C.

Publié en 2015

L’objectif de cet article est de synthétiser dans un seul document les connaissances acquises au cours des dernières années concernant les mécanismes d’apparition et de modulation de la douleur chez l’animal. Cette revue est constituée de trois parties. La première décrit les différentes étapes d’élaboration, de transmission et d’intégration des messages nociceptifs impliqués dans l’apparition de la douleur (composantes sensorielle et émotionnelle). La deuxième décrit les différents types de modulation qui peuvent activer ou inhiber la transmission des messages nociceptifs. La troisième décrit les différents processus neurophysiologiques qui accompagnent la douleur et peuvent la moduler (inflammation, activation du système nerveux autonome et du système neuroendocrinien).

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Mammifères, Monogastriques, Ovins, Poissons, Porcins, Rongeurs, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Douleur, Expérimentation, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Mutilations, Processus cognitif, Stress

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Douleurs animales. 2. Evaluation et traitement de la douleur chez les ruminants

Faure M., Paulmier V., De Boyer Des Roches A., Boissy A., Terlouw E.M.C., Guattéo R., Cognié J., Courteix C., Durand D., 2015

Publié en 2015

La mise en place d’outils performants et simples pour détecter la douleur et évaluer son intensité permettrait de répondre aux besoins des professionnels (éleveurs, vétérinaires, chercheurs…), de répondre aux interrogations de l’opinion publique envers les douleurs animales ainsi qu’aux exigences de la réglementation quant à l’utilisation des animaux à des fins scientifiques (cf. revue bibliographique de Coetzee 2013). Des études récentes ont déjà permis d’identifier des indicateurs comportementaux, zootechniques et physiologiques qui permettraient d’identifier la présence voire d’évaluer l’intensité d’une douleur (cf. revue bibliographique de Prunier et al 2013). Néanmoins, aucune approche intégrée utilisant conjointement l’ensemble de ces indicateurs n’a été développée à ce jour. De plus, certains indicateurs sont inutilisables en pratique courante, et la sensibilité (Se) et la spécificité (Sp) des différents indicateurs potentiels ne sont pas toujours optimales. Une opportunité serait de combiner les indicateurs afin d’augmenter leur valeur informative. A travers cette synthèse, nous souhaitons montrer i) que l’évaluation du type et du niveau de douleur est indispensable à une prise en charge optimale de la douleur et ii) qu’une évaluation reposant sur une approche multiparamétrique est la plus adaptée à notre objectif.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Ovins, Ruminants

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Douleur, Expérimentation, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Mutilations, Processus cognitif, Stress

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Régulation des émotions chez l’animal de rente : focus sur les acteurs neurobiologiques

Menant O., Destrez A., Deiss V., Boissy A., Delagrange P., Calandreau L., Chaillou E.

Publié en 2016

Afin d’objectiver l’évaluation des émotions chez les animaux d’élevage, le réseau Agri-Bien-Être Animal (groupe interdisciplinaire créé par l’INRA en 1998, www6.inra.fr/agri_bien_etre_animal) a proposé des stratégies expérimentales fondées sur la théorie de l’évaluation issue des théories cognitives proposées en psychologie humaine (Boissy et al 2007, encadré 1). Selon ce cadre conceptuel, les émotions sont générées par l’évaluation cognitive d’une situation à laquelle l’animal est confronté. Bien que la caractérisation de ces situations soit complexe (Forkman et al 2007), l’animal l’évaluerait selon des critères élémentaires de pertinence (soudaineté, nouveauté…), d’implication (prévisibilité…), de correspondance aux attentes et selon ses propres capacités d’adaptation (contrôlabilité de la situation). À l’issue de cette phase d’évaluation, l’émotion ressentie par l’animal se traduit par l’expression émotionnelle. C’est cette dernière qui peut être évaluée par la mesure objective des réponses émotionnelles comportementales et physiologiques (encadré 2). En appliquant ce cadre conceptuel aux recherches en neurobiologie des émotions, la représentation du circuit neuronal des émotions peut s’articuler autour des structures impliquées dans la perception de l’environnement, des structures impliquées dans le traitement de l’information et des structures impliquées dans l’expression des réponses émotionnelles (figure 1). D’un point de vue expérimental, ce cadre théorique impose de caractériser et standardiser la situation susceptible de déclencher des émotions, de caractériser les réponses émotionnelles exprimées par les individus, en relation avec les acteurs neurobiologiques étudiés.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Monogastriques, Ovins, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Anxiété, Expérimentation, Intégration cérébrale, Mémoire, Neurogénèse, Peur, Stress

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Assessment of positive emotions in animals to improve their welfare

Boissy A., Manteuffel G., Jensen M.B., Moe R.O., Spruijt B., Keeling L., Winckler C., Forkman B., Dimitrov I., Langbein J., Bakken M., Veissier I., Aubert A.

Publié en 2007

Il est maintenant largement admis que le bien-être social n’est pas simplement l’absence d’expériences négatives, mais plutôt la présence d’expériences positives telles que le plaisir. Cependant, la recherche scientifique sur les émotions positives a longtemps été négligée. Ce document aborde deux questions principales: premièrement, il passe en revue l’état actuel des connaissances scientifiques qui soutiennent l’existence d’états affectifs positifs chez les animaux et, deuxièmement, il suggère des applications possibles de ces connaissances susceptibles d’améliorer la qualité de vie dans des conditions de gestion animale. Dans la première partie de l’article, nous examinons les avancées récentes en psychologie et en neurosciences afin de fournir des cadres pragmatiques basés sur des processus cognitifs (tels que l’anticipation positive, le contraste et la contrôlabilité) pour des investigations ultérieures sur les émotions positives chez les animaux. Ensuite, les bases neurobiologiques des émotions positives sont mises en évidence afin d’identifier les expressions comportementales et physiologiques d’expériences positives chez les animaux. La surveillance du système nerveux autonome (via la fréquence cardiaque et sa variabilité) et du système immunitaire pourrait offrir des outils pertinents pour mieux évaluer les états émotionnels chez les animaux, en complément des mesures corticosurrénales classiques. Dans la deuxième partie du document, des stratégies utiles pour améliorer les expériences positives (telles que l’enrichissement physique, social et cognitif ou la sélection génétique putative) sont décrites. Ensuite, cet article met l’accent sur les applications pratiques permettant d’évaluer et de promouvoir les émotions positives susceptibles de contribuer à améliorer la qualité de vie des animaux. Le jeu, les comportements d’affiliation et certaines vocalisations semblent être les indicateurs les plus prometteurs pour évaluer les expériences positives chez les animaux de laboratoire et de ferme dans des conditions commerciales.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Mots-clés : Animal-based measurement, Anxiété, Apprentissage, Douleur, Enrichissement, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Peur, Processus cognitif, Stress

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La Conscience des Animaux

Pierre Le Neindre, Muriel Dunier, Alain Boissy, Emilie Bernard, Xavier Boivin, Ludovic Calandreau, Nicolas Delon, Bertrand Deputte, Sonia Desmoulin-Canselier, Nathan Faivre, Martin Giurfa, Jean-Luc Guichet, Léa Lansade, Raphaël Larrère, Pierre Mormède, Patrick Prunet, Benoist Schaal, Jacques Servière, Claudia Terlouw

Publié en 2018

Les animaux ont-ils une conscience ? Comment perçoivent-ils leur propre monde ? Ces questions font l’objet de débats dans la communauté scientifique aussi bien pour des raisons académiques que pour des raisons pratiques. Ainsi, le 7 juillet 2012, un collectif de scientifiques de premier plan mené par Philip Low a éprouvé la nécessité de publier en Angleterre un manifeste intitulé La Déclaration de Cambridge sur la conscience. Il énonce qu’« une convergence de preuves indique que les animaux non humains disposent des substrats neuro-anatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients ainsi que de la capacité d’exprimer des comportements intentionnels… ». Il appelle à l’intensification des recherches pour connaître plus avant cette capacité des animaux. L’Inra a réalisé en 2015 une expertise scientifique pluridisciplinaire visant à effectuer une revue critique de la littérature sur la conscience animale. Ce travail a été fait à la demande de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (requête EFSA-Q-2015-00390, contrat n° EFSA/Inra/2015/01).

Le présent ouvrage est une synthèse faite à partir du rapport de l’expertise scientifique collective de l’Inra (Le Neindre et al., 2017). Il se décline en six chapitres :
––le contexte social, éthique et juridique dans lequel s’inscrit cette expertise (chap. 1)
––la conscience dans le règne animal : perspectives historiques, épistémologie et définitions (chap. 2)
––il est suivi d’un aperçu des connaissances actuelles sur la conscience humaine, pour lesquelles les principaux concepts novateurs existants ont été développés car ils sont utiles à notre compréhension des données disponibles sur les animaux (chap. 3)
––le suivant développe les composantes comportementales et neurobiologiques des animaux qui permettent de parler de contenus de conscience plus ou moins élaborés. Ce chapitre constitue le cœur de l’expertise (chap. 4)
––les conséquences de la prise en compte de la conscience pour mieux comprendre le bien-être, la souffrance et la douleur (chap. 5)
––l’importance de la conscience dans les capacités d’adaptation des animaux, en particulier les composantes phylogénétiques (chap. 6)
––l’ouvrage conclut par des pistes de recherches à développer à l’avenir issues des réflexions menées dans différentes instances scientifiques.

Types de document : Ouvrage scientifique

Catégories d'animaux : Bovins, Canins, Caprins, Équins, Mammifères, Monogastriques, Oiseaux (hors volailles), Ovins, Poissons, Porcins, Primates, Reptiles, Rongeurs, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Anxiété, Apprentissage, Conscience, Douleur, Enjeux sociétaux, Enrichissement, Intégration cérébrale, Métacognition, Processus cognitif, Processus évolutif, Stress

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Douleurs Animales en Elevage

P. Le Neindre, D. Baldin, S. Desmoulin, R. Guattéo, D. Guéméné, JL. Guichet, R. Larrère, K. Latouche, C. Leterrier, O. Levionnois, P. Mormede, L. Mounier, J. Porcher, P. Prunet, A. Prunier, A. Serrie, J. Servière, C. Terlouw, PL. Toutain, N. Vialles

Publié en 2013

On constate dans nos sociétés une sensibilité croissante à la douleur des animaux telle qu’elle se manifeste dans des situations variées : l’expérimentation animale, la maltraitance des animaux de compagnie, les spectacles vivants, comme le cirque, et l’élevage des animaux destinés à l’alimentation humaine. Cette situation suscite un dialogue parfois difficile, entre les tenants de l’émancipation animale qui refusent toute exploitation des animaux, les partisans d’aménagements pour améliorer les conditions de vie des animaux et les acteurs économiques qui mettent en avant les contraintes financières dans leur secteur d’activité. Les éléments rassemblés dans cette expertise ont pour vocation d’éclairer la décision publique, et au-delà, d’apporter au débat un référentiel robuste pour argumenter les positions et les décisions, et d’identifier les besoins de recherche dans le domaine, afin de mieux répondre aux questions posées.

Types de document : Ouvrage scientifique

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Mammifères, Monogastriques, Ovins, Poissons, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Douleur, Élevage de précision, Expérimentation, Gavage, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Mutilations, Processus cognitif, Stress

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