Mot-clé : Peur

AWIN Welfare assessment protocol for goats

Monica Battini, Silvana Mattielo, George Stiwell, Ana Viera

Publié en 2015

Le projet européen AWIN a développé des protocoles d’évaluation du bien-être fournissant une panoplie d’indicateurs fiables, réalisables et pratiques basés sur les animaux pour évaluer le bien-être des animaux afin de promouvoir l’amélioration des systèmes de production animale à travers l’Europe. Les protocoles ont été développés pour des espèces avec des systèmes d’élevage très différents, allant des systèmes très intensifs aux systèmes basés sur le pâturage, et des paramètres de production différents, allant de la production laitière intensive à la production extensive de viande ou d’animaux de trait.

Ce protocole d’évaluation du bien-être est destiné aux chèvres laitières en production élevées dans des systèmes intensifs ou semi-intensifs. Beaucoup des indicateurs développés restent pertinents pour les autres catégories de chèvres (chèvres non productrices, chevrettes…), mais n’ont pas été validés.

Types de document : Guide de bonnes pratiques

Catégories d'animaux : Caprins

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Anxiété, Bâtiment d'élevage, Douleur, Enrichissement, Environnement, Indicateur bien-être, Logement, Matériel de contention, Milieu de vie, Modélisation, Mutilations, Peur, Relation homme-animal, Stress

Régulation des émotions chez l’animal de rente : focus sur les acteurs neurobiologiques

Menant O., Destrez A., Deiss V., Boissy A., Delagrange P., Calandreau L., Chaillou E.

Publié en 2016

Afin d’objectiver l’évaluation des émotions chez les animaux d’élevage, le réseau Agri-Bien-Être Animal (groupe interdisciplinaire créé par l’INRA en 1998, www6.inra.fr/agri_bien_etre_animal) a proposé des stratégies expérimentales fondées sur la théorie de l’évaluation issue des théories cognitives proposées en psychologie humaine (Boissy et al 2007, encadré 1). Selon ce cadre conceptuel, les émotions sont générées par l’évaluation cognitive d’une situation à laquelle l’animal est confronté. Bien que la caractérisation de ces situations soit complexe (Forkman et al 2007), l’animal l’évaluerait selon des critères élémentaires de pertinence (soudaineté, nouveauté…), d’implication (prévisibilité…), de correspondance aux attentes et selon ses propres capacités d’adaptation (contrôlabilité de la situation). À l’issue de cette phase d’évaluation, l’émotion ressentie par l’animal se traduit par l’expression émotionnelle. C’est cette dernière qui peut être évaluée par la mesure objective des réponses émotionnelles comportementales et physiologiques (encadré 2). En appliquant ce cadre conceptuel aux recherches en neurobiologie des émotions, la représentation du circuit neuronal des émotions peut s’articuler autour des structures impliquées dans la perception de l’environnement, des structures impliquées dans le traitement de l’information et des structures impliquées dans l’expression des réponses émotionnelles (figure 1). D’un point de vue expérimental, ce cadre théorique impose de caractériser et standardiser la situation susceptible de déclencher des émotions, de caractériser les réponses émotionnelles exprimées par les individus, en relation avec les acteurs neurobiologiques étudiés.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Monogastriques, Ovins, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Anxiété, Expérimentation, Intégration cérébrale, Mémoire, Neurogénèse, Peur, Stress

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Assessment of positive emotions in animals to improve their welfare

Boissy A., Manteuffel G., Jensen M.B., Moe R.O., Spruijt B., Keeling L., Winckler C., Forkman B., Dimitrov I., Langbein J., Bakken M., Veissier I., Aubert A.

Publié en 2007

Il est maintenant largement admis que le bien-être social n’est pas simplement l’absence d’expériences négatives, mais plutôt la présence d’expériences positives telles que le plaisir. Cependant, la recherche scientifique sur les émotions positives a longtemps été négligée. Ce document aborde deux questions principales: premièrement, il passe en revue l’état actuel des connaissances scientifiques qui soutiennent l’existence d’états affectifs positifs chez les animaux et, deuxièmement, il suggère des applications possibles de ces connaissances susceptibles d’améliorer la qualité de vie dans des conditions de gestion animale. Dans la première partie de l’article, nous examinons les avancées récentes en psychologie et en neurosciences afin de fournir des cadres pragmatiques basés sur des processus cognitifs (tels que l’anticipation positive, le contraste et la contrôlabilité) pour des investigations ultérieures sur les émotions positives chez les animaux. Ensuite, les bases neurobiologiques des émotions positives sont mises en évidence afin d’identifier les expressions comportementales et physiologiques d’expériences positives chez les animaux. La surveillance du système nerveux autonome (via la fréquence cardiaque et sa variabilité) et du système immunitaire pourrait offrir des outils pertinents pour mieux évaluer les états émotionnels chez les animaux, en complément des mesures corticosurrénales classiques. Dans la deuxième partie du document, des stratégies utiles pour améliorer les expériences positives (telles que l’enrichissement physique, social et cognitif ou la sélection génétique putative) sont décrites. Ensuite, cet article met l’accent sur les applications pratiques permettant d’évaluer et de promouvoir les émotions positives susceptibles de contribuer à améliorer la qualité de vie des animaux. Le jeu, les comportements d’affiliation et certaines vocalisations semblent être les indicateurs les plus prometteurs pour évaluer les expériences positives chez les animaux de laboratoire et de ferme dans des conditions commerciales.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Mots-clés : Animal-based measurement, Anxiété, Apprentissage, Douleur, Enrichissement, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Peur, Processus cognitif, Stress

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A critical review of fear tests used on cattle, pigs, sheep, poultry and horses

Forkman B., Boissy A., Meunier-Salaün M-C., Canali E., Jones R.B.

Publié en 2007

La peur est sans doute l’émotion la plus souvent étudiée chez les animaux domestiques. Dans cette synthèse, nous essayons d’établir le niveau de répétabilité et de validité trouvé pour les tests de peur utilisés sur les bovins, les porcs, les ovins et les caprins, la volaille et les chevaux. Nous concentrons notre examen sur les trois types les plus courants de tests de peur: le test d’arène (champ ouvert), le test d’objet novateur et le test de contrainte. Pour certains tests, par exemple immobilité tonique chez les volailles, il existe une bonne littérature sur les facteurs qui affectent les résultats du test, sa validité et sa dépendance par rapport à l’âge. Cependant, il existe relativement peu de ces tests bien définis et validés et ce qui manque particulièrement à la plupart des tests, c’est l’information sur la robustesse, c’est-à-dire quels aspects peuvent être modifiés sans affecter la validité des tests. L’absence relative de tests standardisés entrave le développement de l’éthologie appliquée en tant que science.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Monogastriques, Ovins, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Animal-based measurement, Anxiété, Expérimentation, Indicateur bien-être, Mémoire, Peur, Processus cognitif, Stress, Vocalisation

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Comportement, Conduite et Bien-être Animal

Xavier Manteca i Vilanova, Anthony J. Smith

Publié en 2014

La conduite des élevages a radicalement changé dans les pays développés au cours des cinq dernières décennies. Beaucoup de ces évolutions relèvent d’une intensification qui entraîne des conditions d’élevage fort éloignées des conditions naturelles où les animaux peuvent donner libre cours à leur comportement naturel. Ainsi, les poules pondeuses en cage ne peuvent ni gratter le sol ni battre des ailes, les truies gestantes en stalle de gestation individuelle sont incapables de préparer un nid pour leur future portée, et les vaches laitières n’ont pas la possibilité d’allaiter leurs veaux. Ces changements ne semblent pas avoir eu d’effet négatif sur la productivité animale, mais ils ont suscité des interrogations plus profondes sur la justification morale de maintenir des animaux dans de telles conditions. Dans les pays en développement, beaucoup de sociétés ont, à l’instar des peuples pasteurs, une longue tradition et une connaissance fine des animaux et de leur élevage. En effet, le bien-être et la santé de l’éleveur et de sa famille dépendent du bien-être et de la santé de leurs bêtes. Depuis peu, les pratiques occidentales s’étendent dans les pays en développement et des personnes sans lien traditionnel avec l’élevage commencent à travailler dans ce secteur, et notamment au sein de systèmes intensifs. Ce livre se propose de répondre autant aux besoins des éleveurs héritiers des traditions locales qu’à ceux des petits agriculteurs et des hommes d’affaires intéressés par les systèmes périurbains plus intensifs ou de type occidental. Il sera également utile aux acteurs du développement rural, ainsi qu’à ceux des organisations non gouvernementales et des services de conseil agricole. Ce livre fait la synthèse des informations sur le comportement et le bien-être des animaux de production, qui sont susceptibles de s’appliquer dans les pays tropicaux, et se trouvent dispersées dans la littérature scientifique.

Types de document : Ouvrage technique

Catégories d'animaux : Bovins, Canins, Ovins, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Indicateur bien-être, Peur, Prénatal, Relation homme-animal, Stress

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